À l’occasion de la sortie du film Titanic remasterisé en 4K, son réalisateur James Cameron a accordé une interview au magazine Los Angeles Times. Le metteur en scène, responsable de l’une des productions les plus coûteuses de l’histoire d’Hollywood, y dévoile notamment une astuce surprenante qui lui a permis, malgré des décors gargantuesques, de ne pas faire exploser davantage le budget (qui s’élevait à l’époque à 365 millions de dollars, soit 200 millions d’aujourd’hui).
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Les sueurs froides dues aux dépassements budgétaires sur un film sont généralement l’apanage du producteur, et Jon Landau n’y a évidemment pas échappé avec Titanic. Car oui, il a fallu mettre des limites aux rêves de James Cameron. Par exemple, il a été décidé de renoncer à un décor entier qui devait être incliné de trois degrés, censé représenter le début du naufrage. À la place, ils se sont contentés de deux décors identiques : l’un avant l’impact, et l’autre, après impact avec l’iceberg, penché de six degrés. Économie réalisée : 750 000 dollars, selon le producteur.
Mais l’astuce la plus surprenante tient de l’illusion d’optique. James Cameron admet avoir refusé de caster des figurant·e·s de grande taille. La raison : donner l’impression que les décors sont encore plus gigantesques qu’ils ne l’étaient en réalité.
“On a seulement gardé des figurant·e·s de taille petite ou moyenne pour que le plateau paraisse plus grand. N’importe qui au-delà d’1,76 mètre était refoulé. C’est comme si on avait gagné un bonus d’1 million de dollars rien qu’en faisant ça !”
Une technique aussi vieille que le cinéma !