Rassurez-vous : il n’y a pas que des sexes dans ce clip d’Iñigo Montoya : il y a aussi des bananes, des meufs à poil et des néons inspirant des plans à trois.
Si Konbini vous a déjà parlé d’Iñigo Montoya, c’était pour vous dire tout le bien qu’il en pense : une musique sur le fil, des paroles crues, un goût pour les visuels pétillants… C’est peu dire qu’on a écouté bien moins inspiré au rayon des groupes électro-mais-pas-trop chantés en français.
Aujourd’hui, le quatuor ne s’éloigne pas de sa ligne directrice (très cul, donc) pour son nouveau clip diffusé en exclusivité par Konbini : un texte élaboré autour d’une passion charnelle addictive, une ligne musicale intense – et toujours de beaux visuels bien troussés signés ZEUGL (déjà auteur du très fauviste “Après le Serpent”).
D’ailleurs c’est bien simple, si l’urgence de “Nuit Blanche” fonctionne à l’aveugle, la mise en scène de ses paroles désespérées donne une zeste d’efficacité au titre à nul autre pareil. Dans une forêt de néons semblables à autant de repères dans la nuit, on se perd parmi les enseignes évocatrices et les sexes de toutes les couleurs. Du soir au matin, la déambulation parmi tous ces appareils génitaux bleu électrique rappelle que tout comme celles d’amour, les histoires de cul finissent mal, en général.
Suivez Iñigo Montoya sur Tumblr, Facebook et Twitter. Le groupe sera en concert vendredi 28 août à Rock en Seine, scène Île-de-France.
À voir aussi sur Konbini