Les jours raccourcissent, le froid s’installe… Que cela ne décourage pas les amoureux·ses de la photo qui pourront baigner dans un bain d’images du 7 au 10 novembre 2019. Comme chaque automne depuis 23 ans, des dizaines de galeries montrent la fine fleur des images qu’ils exposent aux quatre coins du monde le reste de l’année.
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Cette année, Paris Photo réunit sous la coupole du Grand Palais 213 exposants – dont 180 galeries – originaires de 31 pays. Afin d’y voir plus clair, ces dernières sont réparties au sein de cinq secteurs. Le secteur principal regroupe 157 galeries. “Prismes” présente “14 projets exceptionnels, de grandes séries aux installations d’envergure, qui explorent les usages photographiques dans ses pratiques les plus diverses”.
De la série “Dinosaurs and Dreamboats”, 1987. (© Bruce Wrighton/Equinox et Laurence Miller)
“Curiosa” est consacré aux artistes émergent·e·s : cette année, l’écrivain anglo-ghanéen Osei Bonsu y questionne “la photographie et son instabilité par rapport à notre monde actuel”. Le secteur “Films” “interroge les liens profonds entre la photographie et l’image animée à travers des films d’artistes et de photographes” à travers une sélection définie par Matthieu Orléan et Pascale Cassagnau. Enfin, le secteur “Éditions” – à l’intérieur duquel se tiendront plus de 200 signatures d’artistes – regroupe maisons d’édition et librairies.
Le secteur principal organise une douzaine d’expositions collectives ainsi qu’une trentaine d’expositions solo. On y retrouvera la Japonaise Mari Katayama et ses jeux visuels autour de son handicap physique ; les images de fœtus de Lennart Nilsson ; les monochromes de la photographe de rue américaine Helen Levitt ; ainsi que le travail de Mathias Depardon.
“Le verre de kvas”, Komsomolsk, issue de la série “Le fleuve Amour”, 1991. (© Claudine Doury/Courtesy galerie du jour agnès b. in camera)
Comme chaque année depuis 1997, Paris Photo a à cœur “de dévoiler le meilleur de la photographie historique et contemporaine”, difficile donc d’être déçu·e·s en sortant de la multitude d’images, de techniques, d’époques et d’écritures photographiques présentées.
Pendant les quatre jours que dure la foire, le programme “À Paris pendant Paris Photo” répertorie une sélection d’expositions photo à voir dans la capitale. Sont ainsi (re)mises à l’honneur la Carte blanche à Hassan Hajjaj à la Maison européenne de la photo, les “Infamies photographiques de Sigmar Polke” au Bal, les “Déclarations” de Sebastião Salgado au Musée de l’homme ou encore les “Photographies : de la nature des choses” de Denis Brihat à la BnF.
“Au pub”, Londres, 1979. (© Yan Morvan/Courtesy galerie Sit Down”
“American Dream, Self-Portrait with Alex”, 2018. (© Erwin Olaf/Courtesy Edwynn Houk)
“Foetus 20 Weeks”, 1965. (© Lennart Nilsson/Stene Projects)
“Frankfurt (Kayak)”, 1961. (© Ray K. Metzker/Equinox et Laurence Miller)
“Shadow Puppet 014”, 2016. (© Mari Katayama/Sage Paris)
“Naftalan Bath”, 2015. (© Mathias Depardon/The Pill)
“New York (filles avec des bulles)”, 1942. (© Helen Levitt/Equinox et Laurence Miller)
“Ramos 2”, 2009. (© Julio Bittencourt/Lume)
De la série “Jamais je ne t’oublierai jamais”, 2018. (Carolle Bénitah/Courtesy galerie 127)
“Sans titre”, 2016. (© Mathias Depardon/The Pill)
Paris Photo est visible au Grand Palais du 7 au 10 novembre 2019 inclus.