Orelsan a pris du temps entre deux concerts de son énorme tournée de Civilisation pour une interview ambitieuse avec Spotify, nommée “Mots de tête”, ancrée sur l’écriture, le parcours et le futur d’Orelsan.
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Alors qu’il a teasé sa retraite plusieurs fois pendant la réalisation de Civilisation mais aussi dans certains de ses textes, Orelsan revient également dans cette interview sur le futur possible pour lui.
À la fin de l’interview, il rassure cependant (un peu) son public, il semble prêt à passer à autre chose : “En fait, ça m’étonnerait que j’arrête. Par contre, ce qui est possible, c’est que je ne ressorte pas d’album comme ça. J’envisagerai complètement d’arrêter le perso d’Orelsan, parce que c’est hyper lourd. Ça te prend ta vie privée. Tu mets des attentes hyper hautes. Je suis obligé de me remettre en question à chaque album. Et parce que ça prend énormément de temps, tout simplement.” Et là, en quelques phrases, Orelsan annonce quasiment sa retraite, pas de la musique mais concernant le fait de sortir des albums réguliers et de continuer sous l’alias “Orelsan”. Peut-être que c’est la fin et le début en même temps.
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On ressent d’ailleurs qu’il a beaucoup de questionnements, sur la continuité et la longévité d’une carrière musicale, sur la possibilité de surprendre mais de continuer à plaire à son public, le tout en respectant sa vie privée et le temps consacré à sa famille. Quand il revient sur sa phrase “Bientôt, vous allez tous m’oublier”, utilisée comme un mantra sur Civilisation, il explique qu’il sent le vent tourner, le moment où ça risque de s’arrêter. Mais il avoue avoir été pessimiste sur le sujet, vu l’énorme succès de l’album et de la tournée associée, une des plus grosses réussites du rap français.
“Cette phrase, c’était aussi une volonté de partir au moment où t’es encore cool, par respect pour le public. De toute façon, à un moment, vous n’allez plus aimer ce que je fais. Donc autant essayer de se quitter au moment où c’est le plus classe.”
Rien n’est encore définitif mais une page se tourne un peu pour Orelsan, quinze ans après le début de sa carrière.
