Quelques jours après le Japon, One Piece: Red, film dérivé du manga phénomène, sort aujourd’hui dans les salles françaises pour le grand plaisir de ses fans en France, deuxième plus grand marché du manga et de l’animation japonaise.
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Distribué dans l’Hexagone par Pathé, le film doit sortir à l’automne aux États-Unis. Il s’agit du 15e film original tiré de la série, qui a fêté ses 25 ans fin juillet.
Depuis la publication du premier tome en 1997, la chasse pour le One Piece, trésor convoité par tous les pirates et en premier lieu Luffy, héros de la série, compte aujourd’hui plus de 100 tomes à son actif et multiplie les records de ventes.
Avec 490 millions d’exemplaires écoulés, Eiichiro Oda (47 ans) s’est même vu décerner un Guinness World Record dans la catégorie “plus grand nombre d’exemplaires d’une même bande dessinée publiés par un seul auteur”.
À l’occasion de la sortie du 100e tome en France l’an dernier, l’éditeur Glénat avait réalisé un tirage à 250 000 exemplaires, comme un prix Goncourt.
Un (trop) franc succès
Hurlements, surexcitation et fans qui se déshabillent, le film sorti en avant-première dans une salle de cinéma à Marseille a créé un étrange phénomène. À chaque scène importante, les spectateurs deviennent fous. L’un d’eux a filmé la scène, donnant lieu à de vives réactions sur Twitter.
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À Bordeaux, le même genre de situation est arrivé avec des fans qui ont eu une réaction que l’on pourrait qualifier d’excessive.
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Un succès qu’a tenté d’expliquer Ryuji Kochi. “Ce qui rend ce manga si spécial, c’est avant tout le scénario”, avait souligné le président Europe, Moyen-Orient et Afrique de Toei Animation, l’entreprise japonaise qui produit la série animée depuis 1999, à l’occasion de la sortie de l’épisode 1 000 en novembre dernier à l’AFP.
Industrialisation à outrance, racisme, esclavage, intrigues géopolitiques… Au-delà des thématiques abordées et de ses personnages attachants, l’immense univers de One Piece est traversé de références culturelles et géographiques (Égypte antique, Venise, Japon médiéval…) qui lui donnent une dimension universelle.
Les adaptations cinématographiques des mangas connaissent aussi un grand succès depuis la réouverture des salles de cinéma l’an dernier. Le phénomène Demon Slayer, qui avait battu tous les records de recettes au Japon, avait par exemple engrangé plus de 300 000 entrées en France la première semaine après sa sortie en mai 2021.
Konbini avec AFP.