On a testé pour vous le Uber d’Hamza pour écouter “Drifté” en exclu

Drifté

On a testé pour vous le Uber d’Hamza pour écouter “Drifté” en exclu

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© Simon Dangien X “ElGrandeToto feat. Hamza – DELLALI”

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Par Simon Dangien

Publié le

Tesla, ouverture papillon et eau saveur Sauce God, cette course aura été le trajet parisien le plus étonnant de ma jeune vie.

Il y a quelques semaines, je voyais Hamza en concert à L’Autre Canal de Nancy, mourant de chaleur dans la fosse. Aujourd’hui, je suis (presque) au sec et à bonne température dans le Uber du Belge et j’écoute un morceau exclusif. Croyez en vos rêves. Plus sérieusement, pour ceux qui se posent la question, non, Hamza n’était pas dans le Uber, mais c’était tout comme. Et pour ceux qui ont d’autres questions, je vais vous répondre, car oui, j’ai testé pour vous le Uber d’Hamza.

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Teslamza

J’avoue avoir été un poil sceptique à l’annonce de cette collaboration, même si Hamza est un artiste que je suis depuis longtemps. Je n’étais pas complètement séduit par la communication ni surpris par l’idée qui rappelle sans difficulté le coup de com de PNL avec Uber qui avait tant fait parler de lui, encore plus dans mes cours de communication.

Pour rappel, l’entreprise de transport Uber s’est associée avec Hamza pour proposer aux plus chanceux des courses gratuites pendant trois jours (les 17, 18 et 19 novembre) à bord de véhicules customisés pour l’occasion. Cette collaboration permet aux usagers qui ont réussi à réserver une course d’écouter “Drifté”, morceau exclusif du Belge. Alors oui, j’ai douté, mais quand il y a le doute, la curiosité n’est jamais bien loin.

Il pleut un peu, moins qu’une heure plus tôt, mais il fait quand même -15 °C. J’attends le véhicule dans lequel je suis censé monter pour, je l’espère, écouter ce nouveau single d’Hamza qui va me réchauffer l’âme et le corps. Je ne l’entends pas arriver malgré sa grosse carcasse, une magnifique Tesla s’arrête à côté de moi, et c’est vrai que c’est frais. Les écritures “Drifté” et “Just Woke Up”, le label d’Hamza, rouge pétant, ressortent à merveille sur le noir luisant de la voiture qui s’ouvre alors devant moi grâce à une porte papillon des plus discrètes (faux).

Toit étoilé, LED rouges, chauffeur, je crois qu’on peut dire qu’on est bieng. Je m’installe et accroche ma ceinture, prêt à drifter en plein centre de Paris. Je me rappelle ensuite que tout le quartier est bouché et que je suis dans une Tesla, pas très pratique pour déraper sur le bitume. On va donc rester tranquille et attentif à ce qui va suivre, la raison principale de ma présence dans ce véhicule : le nouveau titre d’Hamza.

“Drifté dans un coin de son cœur”

“Drifté” s’est enchaîné plusieurs fois sur l’immense tableau de bord le temps de faire le tour du quartier et de m’imprégner des sonorités du morceau. À ma grande surprise, il ne s’agit pas d’un track parmi tant d’autres qui aurait pu sauter de la sélection de son dernier album Sincèrement, ou en tout cas, il n’en a pas l’air. “Drifté” apporte quelque chose de nouveau, et quelque peu surprenant à la première écoute, au registre d’Hamza, en plus d’avoir une couleur musicale qui m’a fait regagner quelques degrés au moment opportun.

En concert à Bruxelles le 16 novembre, le Belge a présenté le morceau pour la première fois devant un public :

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On pourrait facilement retrouver ce titre sur Sincèrement au vu des morceaux plus éclairés qu’il contient. Je pense à “Nocif” featuring Damso, “Cocoro” avec CKay ou encore “I Love U”, même si le registre reste bien différent. Mais concentrons-nous sur “Drifté”. La vibe The Weeknd est très présente, quasi évidente. Un savoureux mélange de R&B, funk, inspirations années 1980 qui donne un titre synthwave bien dosé et assez entêtant. Pas de panique, vous devriez l’entendre assez rapidement pour vous faire votre propre avis, sachant qu’Hamza sera à Paris pour une date événement le 22 novembre à l’Accor Arena.

La course se termine, je rouvre mes yeux et sors de mes pensées alors rivées sur la voix particulièrement mielleuse et surprenante du Sauce God, qui m’aura ôté les doutes que j’avais au début. Le chauffeur me glisse une petite bouteille d’eau et des pastilles sur lesquelles est écrit “Drifté”.

Je descends du Uber et me rends compte qu’un porte-monnaie traîne sur l’autre siège arrière (oui, j’ai mis dix minutes à le remarquer). C’est celui d’Hamza ; il en a quinze et en a malencontreusement laissé traîner dans tous les Uber, délaissant ses liasses de billets et sa carte d’identité belge, devenant définitivement américain.