On a sélectionné pour vous toutes les séries à ne pas rater cet été

#1. The Horror of Dolores Roach

La période estivale n’aurait pas la même saveur sans une bonne petite série comico-horrifique à la manière de The Horror of Dolores Roach. Produite par les studios Blumhouse, cette série s’inspire d’un podcast du même nom qui cartonne sur Spotify et s’appuie lui-même sur l’histoire du tueur en série Sweeney Todd. Ici, le barbier meurtrier est remplacé par une masseuse ultra-douée, Dolores Roach, dite “Magic Hands”, qui reprend un semblant de vie normale après avoir passé seize ans au trou suite à une accusation de trafic de stupéfiants.

De retour à Manhattan, Dolores retrouve son vieil ami Luis qui tient un restaurant d’empanadas. Ce dernier lui propose de créer au sous-sol un salon de massage secret, où des clients étranges, parfois agressifs, se rendent. Pour survivre dans ce milieu toxique, Dolores va mettre en place des mesures extrêmes qui vont de la trahison au meurtre en passant même par le cannibalisme. Une série résolument barrée, drôle et surprenante, comme un Dexter à la sauce Santa Clarita Diet. (A.D.)

#2. What We Do in the Shadows, saison 5

Si vous ne connaissez pas encore ces vampires déjantés, il est encore temps de vous rattraper avant de lire ce qui suit ! Car notre coloc de l’enfer est de retour pour une saison 5 (et, on le sait déjà, reviendra pour une saison 6) et que ces créatures d’un autre temps n’ont pas fini de nous faire marrer. Colin Robinson is back, et le vampire énergétique un peu trop amoureux de la couleur beige, qui a passé la saison dernière dans la peau d’un bambin et a tissé des liens affectifs inattendus avec Lazlo, compte bien user de son pouvoir retrouvé pour emmerder mortellement son entourage.

Mais outre Lazlo, Colin, Nadja et cet imbécile heureux qu’est Nandor, c’est surtout la (potentielle) nouvelle vie de Guillermo qui va nous intéresser. Le familier et homme à tout faire, las de réclamer enfin sa récompense d’une vie éternelle aux côtés de son maître, a soudoyé son pote Derek pour qu’il le transforme en vampire. Mais puisqu’il a du sang des Van Helsing, une lignée de chasseurs, dans les veines, on se demande si tout va fonctionner comme prévu. Connaissant What We Do in the Shadows, probablement pas. (D.R.)

#3. Foundation, saison 2

On ne va pas se mentir, Foundation, qui était dans notre top 10 des meilleures séries de 2021 (et oui, ça date), est une série exigeante, aussi sublime qu’elle est complexe à suivre. Il faut s’armer de patience et d’une concentration à toute épreuve pour ne pas décrocher, mais l’acharnement finit par payer. Un peu trop dénuée d’émotions, elle se rattrape avec sa mise en scène sublime, qui avait affolé notre rétine dès le tout premier trailer. La saison 2, qui reprend exactement là où on avait laissé Gaal, Salvor, la conscience réincarnée dans un hologramme du Dr. Hari Seldon, ainsi que les trois clones empereurs Dawn, Day et Dusk.

On reprochera à cette saison 2 son manque de clarté — entre les timelines qui se font et se défont et les personnages qui défient les âges, c’est parfois pénible de s’y retrouver — mais la magie de ces manigances politiques interstellaires reste intacte. La série explore la cruauté de l’empereur (Lee Pace) qui se sent bien seul, confronté à sa propre mortalité et à l’idée d’une descendance, lui qui n’a jamais eu à se préoccuper d’autre chose que de préparer le terrain pour son clone successeur. Foundation, adaptée de l’œuvre éponyme d’Isaac Asimov, met aussi en corrélation le savoir et la foi, et la science et la magie, mais aussi le déterminisme et l’agentivité de ses deux héroïnes, Gaal (Lou Llobell) et Salvor (Leah Harvey). (D.R.)

Le très prolifique Taylor Sheridan (Yellowstone et ses spin-off) revient cet été avec une série qui s’éloigne de son amour pour les westerns contemporains. Opérations Spéciales : Lioness est un thriller d’espionnage porté par un joli casting, avec la présence notable de Zoe Saldaña, Nicole Kidman et Morgan Freeman. On y fait la rencontre de Cruz Manuelos (Laysla De Oliveira), une jeune Marine recrutée par la CIA pour démanteler une cellule terroriste. Elle s’embarque dans une mission d’infiltration périlleuse, sous la direction de Joe (Zoe Saldaña), une formatrice expérimentée aux méthodes brutales et impitoyables. (A.D.)

They’re back baby ! On les avait quittés en 2013, la larme à l’œil. Après avoir été annulée une première fois par la chaîne Fox en 2003, la série de Matt Groening (le papa des Simpson, qu’on ne présente plus) était repêchée cinq ans plus tard par Comedy Central qui a, à son tour, sonné le glas des aventures du Planet Express après trois nouvelles saisons. Ce retour, orchestré par Hulu, est donc inespéré pour les fans.

D’après les premières images dévoilées par la plateforme, c’est comme si rien n’avait changé. Tous ces personnages qu’on a tant aimés et qui nous ont tant fait rire (parfois même pleurer, à l’instar de l’épisode 7 de la saison 4, “Jurassic Bark” à jamais dans nos cœurs) reviennent dans une forme olympique : Fry, Leela, Bender, le professeur Farnsworth, Hermes, Nibbler… avec Billy West, Katey Sagal et John DiMaggio qui reprennent du service au doublage. Un clin d’œil à Dune, une visite à Crypto Country et le grand retour du robot Père Noël, ce trailer déjanté ne peut que nous faire trépigner d’impatience à l’idée de les retrouver. (D.R.)

Après une première salve d’épisodes fin juin, les aventures du Loup blanc reprendront en juillet. Ce sera l’occasion de profiter une dernière fois de la présence de Henry Cavill dans la peau de Geralt de Riv, qui sera remplacé par Liam Hemsworth dès la saison 4. Pour ce dernier tour de piste, Geralt, Yennefer et Ciri tenteront d’échapper aux nombreuses forces qui s’élèvent contre la princesse de Cintra, capable de détruire comme de sauver le monde.

Le sort du Continent sera également entre les mains de plusieurs personnages secondaires qui seront de retour, comme les magiciens Vilgefortz et Triss Merigold, le machiavélique Dijkstra ou encore l’empereur de Nilfgaard, Emhyr var Emreis. La saison 3 adaptera en grande partie Le Temps du mépris, le troisième tome de la saga du Sorceleur, et devrait glisser quelques pistes vers le suivant, Le Baptême du feu. (A.D.)

#7. Good Omens, saison 2

Le fait que cette série, adaptée du merveilleux roman écrit à quatre mains par Neil Gaiman et feu Terry Pratchett en 1990, n’est pas plus connue du grand public est l’un des grands mystères de l’univers. Qu’importe, comme on dit, les vrai·e·s savent. La voilà de retour, après quatre ans d’une trop longue absence, avec une saison 2 qui n’était même pas prévue à l’origine, puisque le livre lui-même s’arrêtait là où la première saison s’est achevée. Heureusement, Neil Gaiman a entendu nos prières ! La saison 2 se base sur les idées qu’avaient les deux écrivains pour une suite, mais qui n’avaient jamais été publiées suite à la mort de Pratchett.

Neil Gaiman, qui avait écrit seul les six épisodes du premier opus, s’est cette fois-ci attaché les services d’un co-auteur en la personne de John Finnemore, le créateur de la sitcom radiophonique Cabin Pressure avec Benedict Cumberbatch. Pour cette saison 2 de Good Omens, Aziraphale (Michael Sheen) et Crowley (David Tennant) se lancent dans une nouvelle mission (forcément) sacrée, après nous avoir évité de peu Armageddon. Il semble en effet que l’ange Gabriel (Jon Hamm, délicieux dans ce rôle) n’ait plus aucun souvenir de qui il est ni d’où il vient… (D.R.)

Alors que Victor Wembanyama a fait sensation lors de la draft NBA, HBO lancera cet été la deuxième saison de Winning Time, qui retrace l’âge d’or des Lakers de Los Angeles portés par Magic Johnson et Kareem Abdul-Jabbar. La série produite par Adam McKay (Succession) nous plongera cette fois dans l’ère du Showtime, entre les années 1980 et 1984, où la franchise californienne s’est imposée deux fois championne de la NBA.

La saison 2 devrait plonger davantage dans la rivalité qui animait alors les Lakers et les Celtics de Boston, mais aussi les galères rencontrées par Magic Johnson au sein de l’équipe et de Jerry West à la tête du club. Une figure majeure devrait également faire son entrée dans Winning Time, à savoir Red Auerbach, entraîneur légendaire des Celtics qui avait fini par prendre la tête de la franchise. Il sera incarné par Michael Chiklis (The Shield). (A.D.)

#9. Only Murders in the Building, saison 3

Ce trio improbable entre un ancien acteur de série (Steve Martin), un producteur de Broadway un peu raté (Martin Short) et une jeune femme pleine de secrets (Selena Gomez) nous avait tout de suite fait craquer en 2021. De l’humour, du suspense, une mise en scène inspirée et un cast en or massif, elle avait tous les arguments pour plaire. En deux ans, Only Murders in the Building a su se frayer un chemin dans le cœur du public. Il faut dire qu’elle joue habilement entre la comédie et l’enquête, sur fond (très méta) de true crime.

Avec le succès grandissant, elle s’attire aussi les faveurs du tout Hollywood. Tina Fey reprendra son rôle de la star du podcast Cinda Canning, directement inspirée de Sarah Koenig, l’animatrice multirécompensée de Serial. Pour ce qui est des guests, il y a du beau monde : en saison 2 déjà, on apercevait Amy Schumer, Cara Delevingne et Paul Rudd. Ce dernier incarne Ben, un acteur qui aura un rôle déterminant dans la saison 3, mais on ne vous en dit pas plus. Meryl Streep, excusez du peu, sera aussi de la partie dans les prochains épisodes, tout comme Jesse Williams (Grey’s Anatomy) ou encore Ashley Park (Emily in Paris). (D.R.)

#11. Ahsoka

Après avoir été introduite en live action dans la saison 2 de The Mandalorian, Ahsoka Tano aura droit à son propre spin-off dans une série plus qu’attendue pour les aficionados de Star Wars chapeauté par Dave Filoni. Le scénariste très apprécié des fans de la saga, qui a notamment créé la Padawan d’Anakin Skywalker dans la série animée The Clone Wars, est à la tête du show. Ce dernier se déroulera en parallèle de The Mandalorian, alors qu’une nouvelle menace émerge des vestiges de l’Empire.

On y retrouvera des personnages emblématiques issus du monde animé de Star Wars, dont Sabine Wren (Natasha Liu Bordizzo), Ezra Bridger (Eman Esfandi), Hera Syndulla (Mary Elizabeth Winstead) et surtout le Grand Amiral Thrawn, antagoniste majeur de la saga, campé par Lars Mikkelsen, sa voix originale dans Rebels. Cerise sur le gâteau, Hayden Christensen devrait faire une apparition dans la peau de Dark Vador voire d’Anakin Skywalker, possiblement dans un flash-back qui nous ramènera à l’époque de The Clone Wars. (A.D.)

#12. One Piece

Le pari le plus fou de Netflix clôturera en beauté la période estivale : une adaptation du manga One Piece, shōnen le plus populaire de notre époque, avec l’aide de son auteur Eiichiro Oda. Une énorme production pour une première saison de huit épisodes évaluée à 100 millions de dollars de budget, qui retracera les premiers pas de Luffy et son équipage sur Grand Line. La bande de forbans s’élance sur une route maritime périlleuse afin de récolter le One Piece, un trésor inestimable qui permettra à son détenteur de devenir le roi des pirates.

La première saison englobera la saga d’East Blue, alors que Chapeau de paille commence à rassembler son équipage dont l’épéiste Zoro, la navigatrice Nami, le tireur d’élite Usopp et le cuistot Sanji. Comme vu dans le trailer, l’adaptation s’annonce très fidèle avec la présence de personnages et d’antagonistes emblématiques du manga, comme Baggy le Clown, Shanks le Roux ou encore Kobby. Reste à savoir si la série parviendra à transcender les adaptations en live action, ou rejoindra le tombeau des œuvres nanardesques du genre dans la veine de Dragonball Evolution.

Pour qui ? Les adeptes du “D” et les pirates en herbe.