C’est une des séries les plus attendues de la rentrée. Tapie, la nouvelle production Netflix avec Laurent Lafitte dans la peau de l’homme d’affaires/député/ministre/président de club, sort en intégralité ce mercredi, et on a pu voir en avant-première les deux premiers épisodes.
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Avant de découvrir les mille vies du “boss” et son penchant pour l’entrepreneuriat, la série débute par ses ambitions dans la musique pour devenir chanteur de variété. Un premier échec. Mais cela ne ralentit ni n’altère l’ambition de Tapie, qui fourmille d’idées pour se refaire et atteindre les sommets. Dès les premières minutes, le ton est donné de ce que sera Tapie : raconter la quête effrénée d’un homme qui croit dur comme fer en sa réussite et aspire à être reconnu pour cela, malgré les déconvenues qui s’enchaînent.
Laurent Lafitte, excellent en Bernard Tapie “romanesque”
Un personnage “romanesque” et symbole d’une France qui fonce vers un capitalisme de plus en plus décomplexé, comme ont voulu raconter les réalisateurs Tristan Séguéla et Olivier Demangel. Pour mieux ancrer cette dimension “romanesque”, les premiers épisodes mettent aussi l’accent sur sa cellule familiale et son cercle d’amis, sortes de contre-pouvoir aux rêves de grandeur de Bernard Tapie.
Au-delà de la ressemblance physique évidente, et point d’origine du projet de la série il y a dix ans de cela, Laurent Lafitte est bluffant dans son interprétation de Bernard Tapie. Le pensionnaire de la Comédie-Française ne surjoue pas et s’avère particulièrement juste pour retranscrire le bagou du personnage, son origine modeste, sa sensibilité et son ambition dévorante de s’installer parmi les hommes qui comptent.
Tous les épisodes de Tapie seront disponibles en intégralité le mercredi 13 septembre sur Netflix.
