En douze ans et presque autant de saisons, la série de zombies la plus populaire de l’Histoire est elle-même plusieurs fois revenue d’entre les morts. Pour faire le tri dans ces 177 épisodes inégaux, voici le classement de toutes les saisons de The Walking Dead !
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#11. Saison 11
On ne pourra pas nous accuser de biais de récence… Quelques mois seulement après la conclusion de cette série titanesque, on peine déjà à se souvenir de la manière dont elle s’est achevée. Une intrigue judiciaire dans le Commonwealth ? Un épisode consacré à la vie romantique d’Eugene, un autre à l’ex de Daryl ? Mouais. Malgré quelques beaux moments, la dernière saison boursouflée de The Walking Dead a commis le pire des crimes : être oubliable.
Au bout d’une (trop) longue course de 24 épisodes, la fin arrive comme un soulagement plutôt qu’un déchirement.
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#10. Saison 7
Après la conclusion terrifiante de la saison 6 dans la clairière, la septième installe pour de bon le personnage de Negan. Le massacre grotesque de Glenn et d’Abraham, entrée en matière aussi brutale que controversée, marque un point de rupture dans la série. Face au sadisme insoutenable de cet épisode, les audiences commencent à chuter. Le reste de la saison n’est pas beaucoup mieux, d’autant plus que Glenn et Abraham, deux des personnages les plus solaires de la série, ne sont plus là.
La narration adopte un style de plus en plus fracturé et s’éparpille entre un tas de communautés plus ou moins intéressantes : les Sauveurs de Negan, mais aussi le Royaume d’Ezekiel, les femmes d’Oceanside ou encore les Scavengers (mais si vous savez, le peuple des poubelles mené par Jadis). L’essoufflement de la série se fait sentir et, comme si ça ne suffisait pas, Carol décide de prendre enfin des congés et part vivre seule dans une petite cabane — sauf qu’une saison sans Carol, ce n’est jamais une bonne saison.
#9. Saison 8
Votre appréciation de cette saison dépendra fortement de votre appréciation des Sauveurs et de Negan. Pour notre part, sa cruauté caricaturale nous a vite épuisés. La “guerre” entre son camp et celui de Rick paraît interminable, mais la saison contient quelques moments forts, comme la mort de Carl.
#8. Saison 10
Même si l’on reste loin de l’âge d’or de TWD, on doit à cette saison l’épisode “À l’étroit”, volet claustro et purement horrifique où Daryl et plusieurs personnages se retrouvent coincés dans une grotte. C’est aussi un bel écrin pour deux des acteurs les plus talentueux de la série : Samantha Morton dans le rôle d’Alpha et Jeffrey Dean Morgan dans celui de Negan.
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#7. Saison 6
La saison du Glenn-gate (souvenez-vous, quand on nous a fait croire qu’il était mort sur une poubelle) annonce le début de la fin pour de nombreux fans, de plus en plus frustrés par une série qui menace de s’effondrer sous le poids de sa propre popularité. Mais c’est aussi dans cette saison 6 que l’on trouve certains des meilleurs crus de The Walking Dead : “Ici n’est pas ici”, une pause dans le récit portée par les performances à couper le souffle de Lennie James et John Carroll Lynch, ou encore “Survivre d’une manière ou d’une autre”, un volet nerveux et brutal focalisé sur l’invasion d’Alexandria par les Loups. Quant au finale très tendu, consacré à l’arrivée en grande pompe de Negan, il reste un des moments les plus terrifiants de la série.
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#6. Saison 9
La nouvelle showrunneuse Angela Kang redresse la barre après le désastre des deux saisons précédentes. Après le départ de Rick, la série rebat les cartes avec un bond dans le temps audacieux, l’arrivée de Judith, mais aussi celle très efficace d’Alpha et du groupe des Chuchoteurs. Avec la mort d’un très grand nombre de personnages principaux, “Le Calme avant” marque un grand coup et s’impose comme un des volets les plus brutaux de la série. Alors que de nombreux fans avaient perdu espoir (voire carrément décroché), The Walking Dead montre qu’elle en a encore sous la pédale. Même si ça ne durera pas.
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#5. Saison 3
La saison de la prison, sans doute le décor le plus mémorable de The Walking Dead, est ponctuée de morts mémorables et choquantes (Andrea et, surtout, Lori). C’est aussi l’arrivée du Gouverneur, qui, n’en déplaise à Negan, sera toujours le meilleur méchant de la série : à la fois charmant, sanguinaire et terriblement humain. Du petit-lait.
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#4. Saison 2
Dans la saison de la ferme, certains nouveaux membres du casting s’imposent vite comme des incontournables, à commencer par Hershel et sa fille Maggie. La saison prend son temps pour développer des enjeux émotionnels qui retentiront tout au long de la série (Glenn et Maggie, Beth, Hershel, ou Carl sont particulièrement développés), et la descente vers la folie de Shane reste profondément anxiogène.
Avant que la série ne se transforme en jeu de massacre incessant, chaque mort de cette saison a encore un profond retentissement : comment oublier la découverte de Sophia dans la grange ? Quant au finale époustouflant, il redirige tous nos personnages vers l’un des lieux les plus emblématiques de la série : une prison abandonnée…
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#3. Saison 1
Il fut un temps où The Walking Dead était la série la plus enthousiasmante du câble américain. De l’inoubliable pilote jusqu’à l’explosion du CDC, en passant par l’excellent épisode “Le Gang”, cette première saison blindée de moments culte est à la fois brève (seulement six épisodes), nerveuse et maîtrisée. De quoi imposer tout de suite la série dans la conversation culturelle.
#2. Saison 5
Cette saison démarre avec l’éprouvant épisode “Pas de sanctuaire”, où nos héros arrivent enfin à Terminus et se retrouvent face à d’affreux cannibales, tandis que Carol fait un retour triomphal. Malgré une intrigue mollassonne autour de Beth à l’hôpital, la saison 5 tape très fort. En arrivant à Alexandria, Rick et de Carol sont forcés de confronter leur propre sauvagerie et leur stress post-traumatique. Une saison nihiliste et très riche thématiquement, qui tente de déconstruire le barbarisme de nos héros préférés.
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#1. Saison 4
Après trois saisons marquées par une unité de lieu très identifiable (Atlanta, la ferme, la prison), The Walking Dead trouve dans cette saison 4 son vrai rythme de croisière… Et ça envoie. Une saison brutale, horrifique et ultra-addictive où chaque nouvel épisode semble redoubler de tension. Ce volet nous offre ainsi l’arrivée de Rosita, Abraham et Eugene, le rapprochement entre Rick et Michonne, mais aussi l’affreuse mort de Hershel aux mains du Gouverneur. Mais surtout, c’est là qu’on trouve l’épisode le plus déchirant de toute la série : “Le Verger”, où Carol exécute la petite Lizzie après l’avoir prise sous son aile. Un sans-faute du premier au dernier épisode, qu’on ne se lassera jamais de revoir.
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