On a classé objectivement les meilleurs films de Tim Burton, du moins bon au meilleur

On a classé objectivement les meilleurs films de Tim Burton, du moins bon au meilleur

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(© Warner Bros.)

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Par Arthur Cios

Publié le

Et le nouveau Beetlejuice Beetlejuice est plutôt bien placé.

Réalisateur adoré, à qui on pardonne beaucoup (beaucoup) de faux pas, Tim Burton a son univers propre, qu’il a manié, malmené, exploré, sans cesse. À l’occasion de la sortie de Beetlejuice Beetlejuice, on a classé les 20 longs-métrages du cinéaste. 

À voir aussi sur Konbini

#20. Dark Shadows (2012)

Le plus grand raté du cinéaste. Un grand bordel, ni drôle ni effrayant.

#19. Miss Peregrine et les enfants particuliers (2016)

Les années 2010, pour Tim Burton, n’étaient pas simples, malgré sa nouvelle muse Eva Green.

#18. Alice aux Pays des Merveilles (2010)

Vous l’aimez plus que vous ne devriez, à cause d’une nostalgie qui vous fait oublier la laideur abyssale du film.

#17. Big Eyes (2014)

Burton est souvent un bon directeur d’acteurs, pas ici — alors qu’il y avait de quoi faire un film solide.

#16. Frankenweenie (2012)

Est-ce qu’on préfère le court-métrage en live action initial ? Oui.

#15. La Planète des singes (2001)

Pareil, la nostalgie vous fait oublier à quel point les effets spéciaux ont mal vieilli…

#14. Pee Wee Big Adventure (1986)

Il y a des fractures culturelles entre pays. Les États-Unis adorent le personnage de Paul Reubens, là où Pee Wee est considéré par beaucoup en France comme très cringe. Pas mauvais, juste gênant.

#13. Dumbo (2019)

Dans le lot des remakes Disney, il est loin d’être le pire et loin d’être le meilleur de Burton.

#12. Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street (2007)

Il n’est pas parfait mais c’est une tentative de comédie musicale horrifique gothique qui tient sur la durée, même si toutes les voix ne se valent pas.

#11. Charlie et la chocolaterie (2005)

L’adaptation est réussie en elle-même, par bien des aspects. Un peu moins par d’autres — le début de la fin de l’alchimie Depp/Burton, certains éléments qui fonctionnent moins dans l’univers de Dahl. Le film du milieu.

#10. Beetlejuice Beetlejuice (2024)

Burton qui sort de l’écurie Disney pour revenir à des effets pratiques un peu craspouilles et s’amuser à nouveau derrière la caméra, ça ne peut que nous réjouir. Quitte à avoir un scénario bancal.

#9. Les Noces funèbres (2005)

Burton a toujours aimé la stop-motion et, même si le film semble n’être qu’une copie en moins bien de L’Étrange Noël de M. Jack, on ne peut qu’aimer le projet.

#8. Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête (1999)

Le film gothique par excellence, visionnaire à sa manière, et qui fait du pied à Mario Bava. On commence à toucher du très bon Burton, là — et ce n’est que le début.

#7. Mars Attacks! (1996)

Des méchants extraterrestres à grosse tête et au cerveau apparent, des chiens à tête d’humain et des pistolets laser qui font “piou piou”. Un grand oui.

#6. Batman (1989)

A-t-il vieilli ? Oui. A-t-il mal vieilli ? Oui. Nicholson en fait-il des caisses ? Oui. Est-il quand même cool ? Oui.

#5. Beetlejuice (1988)

Vraiment grinçant, l’un des premiers longs de Burton était déjà unique en son genre, avec son univers presque défini.

#4. Edward aux mains d’argent (1990)

Le vrai conte de Noël de la filmo de Burton n’est pas M. Jack. C’est la meilleure performance de Johnny Depp, par ailleurs.

#3. Big Fish (2003)

Le film le plus déchirant et beau de Burton, à tout jamais. Le rapport au père, à l’art, à l’imaginaire : tout est sublime.

#2. Batman, le défi (1992)

C’est presque le meilleur film Batman, et presque le meilleur film de Burton. Autant pour le Pingouin en miroir déformant du héros, que pour la plus légendaire des Catwoman. Un immense film.

#1. Ed Wood (1994)

Sous-coté. C’est un vrai grand film sur l’amour du cinéma, en avance sur son temps par bien des aspects.