Tous les jeudis, on s’offre désormais une plongée en nostalgie en débloquant un souvenir pop culture qui nous manque beaucoup. Aujourd’hui, on fait le focus sur la petite souris allemande qui a retourné le game de la papeterie dans les années 1990 et 2000 : Diddl !
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Esquissée pour la première fois en 1990 par le dessinateur allemand Thomas Goletz, la petite souris Diddl était originellement une sorte de kangourou, avant d’évoluer en gerboise (une souris à longues jambes, en gros). En 1991, la version qu’on connaît tou·te·s aujourd’hui apparaît pour la toute première fois dans une collection de cartes colorées mettant en scène Diddl aux côtés de son adorable bande de potes : Diddlina, Pimboli, Galupy, Mimihopps ou encore Wollywell.
Les fameuses cartes de vœux connaissent un franc succès et la joyeuse bande se voit rapidement adoptée par l’entreprise de papeterie allemande Depesche, qui rachète les droits pour en faire des cartes postales, avant de décliner le concept en de nombreux produits, dont des peluches, des trousses, des stylos, etc.
En 2000, l’épidémie Diddl se déclare dans près d’une trentaine de pays dans le monde, la marque devenant l’une des plus vendues de la rentrée scolaire de 2001. En produit vedette, on retrouve les blocs-notes Diddl, dont les feuilles à gratter parfumées s’échangeaient en masse dans les cours de récré. Des feuilles odorantes qualifiées “d’ancêtres de la cryptomonnaie” par Panayotis Pascot, qui confiait récemment au micro de notre format Small Talk sa passion pour les feuilles parfumées Diddl.
Dès 2005, le phénomène s’estompe et finit par disparaître. Mais l’empreinte olfactive et visuelle des feuilles Diddl reste indélébile, et certain·e·s collectionneur·se·s continuent de faire vivre la magie de la petite souris allemande, comme Maëlle et son impressionnante collection que Konbini avait rencontrée.
En souvenir du bon vieux temps, on a été dénicher les différentes odeurs de feuilles Diddl pour vous classer les dix meilleures.