Hop hop hop, annulez vos projets du week-end, il est temps de se remettre devant l’écran pour votre dose de Black Mirror. Quatre années après une timide saison 5, Charlie Brooker, scénariste principal et créateur de la série, avait du pain sur la planche. Suite au visionnage de cette saison 6, on peut dire que le travail est effectué et qu’on a passé un agréable moment. Pour vous aider, on a classé les épisodes du plus moyen au meilleur.
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#5. “Mon cœur pour la vie”
Dans une version alternative de 1969, deux astronautes chargés d’une mission high-tech périlleuse composent avec les conséquences d’une épouvantable tragédie sur Terre.
Il en faut bien un pour débuter ce classement. Black Mirror fait du pur Black Mirror : de la science-fiction des années 1960, une petite dystopie au calme, qui plus est avec Aaron Paul, c’est tout ce qu’il faut pour que la recette soit réussie. Et ça fonctionne, sauf que l’épisode dure 1 h 20. C’est long 1 h 20, surtout quand tu devines ce qu’il va se passer. L’épisode manque d’originalité et d’un vrai twist final.
À regarder en priorité si Aaron Paul vous a manqué.
#4. “Mazey Day”
Une starlette hollywoodienne fragile fait tout pour échapper à une meute de paparazzis alors qu’elle encaisse le contrecoup d’un délit de fuite.
Une paparazzi avide d’argent qui chasse une célébrité en quête de guérison ? Si, sur le papier, on ne dirait pas du Black Mirror mais davantage du Love, Death & Robots, préparez-vous à être surpris. Le twist inattendu et sa critique du monde des paparazzis valent le coup d’œil. En plus de ça, il ne dure “que” 40 minutes (les autres épisodes sont bien plus longs), ce qui en fait une pause intéressante dans votre marathon du week-end. On apprécie aussi le retour de Zazie Beetz à l’écran, qu’on a adorée dans Deadpool, Joker et Bullet Train.
À regarder en priorité si vous avez aimé Twilight.
#3. “Joan est horrible”
Une femme ordinaire découvre qu’un service de streaming mondial a adapté son quotidien, ainsi que ses secrets, en un drame télévisé interprété par la star Salma Hayek.
Cet épisode au casting solide (Annie Murphy, Salma Hayek, Michael Cera, Ben Barnes) emmène le spectateur dans la critique du diffuseur même de Black Mirror et pose la question de savoir jusqu’où est prête à aller une plateforme pour satisfaire son client. C’est osé et ça passe crème, notamment grâce au duo de choc incarné par Salma Hayek et Annie Murphy. Débuter votre week-end marathon Black Mirror par ce premier épisode permet de vous replonger facilement dans l’univers de Charlie Brooker.
À regarder en priorité si vous vous êtes déjà imaginé voir votre vie adaptée en série et si vous suivez l’ordre des épisodes.
#2. “Démon 79”
Nord de l’Angleterre, 1979. Une humble vendeuse apprend qu’elle doit commettre de terribles méfaits pour empêcher une catastrophe imminente.
Comme pour “Mazey Day”, Black Mirror explore le monde du surnaturel. On peut trouver ça hors sujet, mais pour le coup, “Démon 79” est une belle surprise. Pas de débat sur une technologie mal ou trop utilisée, mais l’épisode pose la question de la nécessité de la violence en réponse au racisme. C’est un sujet fort, traité avec une bonne dose d’hémoglobine, d’humour et de Boney M. Et la fin, c’est miam-miam.
À regarder en priorité si vous aimez la Russia’s greatest love machine.
#1. “Loch Henry”
Alors qu’il tourne un documentaire nature dans une petite ville paisible d’Écosse, un jeune couple entend parler d’une rumeur locale liée à de terribles événements passés.
Comme pour “Joan est horrible”, “Loch Henry” vient critiquer sa plateforme de diffusion en pointant du doigt la surconsommation des documentaires “true crime”. Mais si l’épisode avec Salma Hayek est plus léger, celui-ci nous plonge dans les profondeurs d’un village perdu d’Écosse à l’ambiance sinistre. Oubliez la science-fiction, bienvenue dans un univers où l’obscur et le malsain prennent de plus en plus de place au fur et à mesure que la vérité se révèle.
À regarder en priorité si vous avez envie d’acheter une petite longère en province.