Ce n’est pas nouveau que cinéma et jeu vidéo entretiennent une relation haine-amour complexe. Comme le cinéma à ses débuts, le jeu vidéo a dû gagner ses lettres de noblesse pour être considéré comme un média légitime. Même lorsqu’il était moqué, il lui restait un argument de poids pour séduire les producteurs de cinéma : il rapporte gros. Dès le début des années 1990, alors que le gaming commençait à envahir les foyers, le cinéma s’est empressé d’adapter des jeux vidéo populaires en films d’exploitation bon marché.
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Partant du principe qu’un fan geek viendrait de toute façon voir le film en salle, les producteurs ne se sont pas embêtés avec des détails tels qu’un bon scénario, de la cohérence d’écriture ou même du bon jeu d’acteur. Ce qui fait qu’il y a beaucoup, beaucoup, mais vraiment BEAUCOUP de mauvais films adaptés de jeux vidéo.
On a vu tellement de merdes qu’on peut largement parler d’un traumatisme pour les joueurs qui ont mis beaucoup de temps à refaire confiance au cinéma pour adapter leurs franchises vidéoludiques préférées. D’ailleurs, ce n’est qu’assez récemment que des séries comme Fallout ou The Last of Us commencent à bien rattraper le coup.
Pour que vous compreniez : normalement, lorsqu’on fait un gros classement à 50 entrées ou même 100 entrées, tout le monde se bat pour que son œuvre préférée soit dans le haut du panier. Cette fois, c’était l’inverse à la rédac, on débattait de quel film était plus à chier que l’autre tout en considérant l’aspect nanardesque de certains pour leur sauver quelques places. Évidemment, un gros shout out à l’émission Crossed de Karim Debbache (dix ans déjà…) qui nous a vachement aidés à trancher.
P.S. : non, on n’a pas tout mis : pas les direct-to-video, pas tous ceux sortis uniquement au Japon, pas les mini-séries, etc.
#50. Alone in the Dark (2005)
On vous le dit tout de suite, le bas du classement sera largement consacré à l’œuvre du réalisateur allemand Uwe Boll, considéré comme l’un des pires réalisateurs de la planète en plus d’être un odieux être humain qui adore gâcher les jeux vidéo en les adaptant au cinéma. Alone in the Dark prend sa dernière place largement méritée ; c’est mauvais, pas beau, débile, et il n’y a même pas un côté nanar pour donner un intérêt au truc.
#49. Postal (2007)
Autre film d’Uwe Boll, qui arrive à être encore plus vulgaire que tous ses autres films réunis. Il y a des nazis, des blagues graveleuses, des idioties trash, et, OK, le jeu Postal n’est pas le plus intelligent à la base, mais ici, le film fait l’exploit d’être encore plus abrutissant. Ce n’est pas Idiocracy, c’est un film qui serait sorti dans le monde d’Idiocracy.
Haha il tire dans le c*l du chat (oskour).
#48. Mortal Kombat : Destruction finale (1997)
On aurait pu excuser les décors en carton-pâte, les costumes immondes et le scénario sans queue ni tête, mais il y a quelque chose qu’on ne pardonnera jamais à la suite du premier film Mortal Kombat : le remplacement de Christophe Lambert dans son rôle iconique de Raiden. Le film n’aurait même pas dû sortir sans lui.
#47. Far Cry Warrior (2008)
Ubisoft a dû avoir tellement honte du résultat qu’il a rajouté “Warrior” au titre dans sa version française pour que, sur un malentendu, on ne leur reparle plus jamais du film. C’est juste un film d’action idiot, bête et méchant. Rien de plus à ajouter.
#46. Double Dragon (1993)
Enfant, ce film a pu vous plaire. Mais tout comme chacun de nous, il a très mal vieilli. Ne pas tenter de le re-regarder aujourd’hui.
#45. Gran Turismo (2023)
C’est juste une gigantesque publicité pour le jeu vidéo. Nullissime.
#44. Silent Hill: Revelation 3D (2012)
Compliqué, mal écrit, vilain visuellement : une tannée que même Kit Harington ne peut sauver – c’est peut-être même l’inverse…
#43. Monster Hunter (2020)
L’arrivée au classement d’un autre ténor de l’adaptation de jeu vidéo ratée : Paul W. S. Anderson. Bien qu’il ne soit pas aussi horrible qu’Uwe Boll, ce n’est pas fameux non plus la plupart du temps. Genre il avait la franchise Monster Hunter à disposition et il a choisi d’en faire un film de gunfight avec quelques dragons. Horriblement nul malgré quelques FX réussis.
Milla Jovovich avec dans le viseur la prochaine adaptation de jeu vidéo à détruire.
#42. Tekken (2010)
On n’a pas l’impression que le film est sorti quinze ans plus tôt. C’est très mal joué, c’est très cheap, mais c’est juste un tout petit peu drôle avec quelques scènes nanardesques.
#41. House of the Dead (2003)
Karim Debbache disait à propos de House of the Dead qu’il fallait absolument le regarder car, si on esquive toutes les erreurs de ce film, on obtient un bon long-métrage. C’est un négatif parfait. Peut-être le film le plus raté d’Uwe Boll mais paradoxalement un must-watch de toute école de cinéma.
#40. Max Payne (2008)
D’accord, il y a Marky Mark, aka Mark Wahlberg, dans le rôle principal. Mais sinon, pas grand-chose à dire, parce que même Un flic à la maternelle est mieux que Max Payne.
Marky Mark découvrant la vacuité de son rôle et du scénario du film.
#39. Ratchet & Clank (2016)
Le seul souvenir que j’en avais, c’est que Squeezie fait la VF de Ratchet. Voilà. En gros, regardez Les Nouveaux Héros si vous voulez un bon film d’animation avec un robot cool.
#38. Rampage : Hors de contrôle (2018)
The Rock fait du The Rock dans ce film qui ne plaira qu’aux fans de The Rock.
#37. Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City (2021)
Ils ont pensé qu’un reboot permettrait d’oublier les SIX films précédents. Eh bien non, c’est limite encore plus nul.
C’est Expendables ou Resident Evil ?
#36. Hitman: Agent 47 (2015)
La scène de l’interrogatoire, aussi improbable que mal jouée, reflète à la perfection ce film plus que très moyen.
#35. Lara Croft : Tomb Raider, le berceau de la vie (2003)
Le premier film n’était déjà pas dingo, alors forcément, faire une suite, c’est rarement un chef-d’œuvre. On n’a pas compris grand-chose à l’histoire en plus – spoiler : il n’y a rien à comprendre.
#34. Uncharted (2022)
C’est d’une platitude… Bon, c’est sûr que, scénaristiquement, les jeux de base ne sont pas non plus des références, mais là, même Tom Holland n’arrive pas à sauver le film qui nous endort du début à la fin.
#33. Mortal Kombat (1995)
Ce film est une véritable madeleine de Proust, bien que qualitativement pas ouf. Mais le côté kitsch, Christophe Lambert dans la peau de Raiden et l’humour de Johnny Cage (Linden Ashby) rendent sympathique l’adaptation de Paul W. S. Anderson du plus sanglant des jeux vidéo.
Il y a des images qu’on peut entendre…
#32. DOA: Dead or Alive (2006)
Extrêmement vulgaire, mais bon, comme le jeu vidéo de base, du coup, c’est techniquement une bonne adaptation. Après, outre les actrices et acteurs à la plastique parfaite, on a quelques chorés de combat sympa et même des scènes franchement hilarantes, même si ce n’est pas toujours volontaire.
Oui, bon, on a compris.
#31. Need for Speed (2014)
On espérait un film puissant avec la playlist du jeu Need for Speed: Underground, on a eu un Aaron Paul froissé.
#30. Lara Croft: Tomb Raider (2001)
C’était la première fois qu’une superstar comme Angelina Jolie s’emparait d’un rôle tout aussi star du jeu vidéo. Forcément, à l’époque, on était contents, mais bon, c’est surtout une énième occasion de sexualiser Angelina et Lara à outrance.
#29. La série Halo (2022)
On y a cru à un moment mais, finalement, le soufflé est retombé aussi vite qu’il est monté. Pas horrible, mais qu’est-ce qu’on se fait chier.
#28. Doom (2005)
Doom n’est pas un bon film, mais il reste un incontournable de l’histoire du jeu vidéo adapté au cinéma. Cette scène en vue FPS a beau être le truc le plus forcé du film, on s’en souvient tous. C’est aussi les débuts de The Rock qui a osé dire plus tard que sa bouse Rampage était mieux. Pas cool, Dwayne.
GROS CANON BOUM BOUM !
#27. Les films Sonic (2020-2022)
Bien qu’on retrouve beaucoup d’éléments du célèbre jeu avec le tout aussi célèbre hérisson bleu, ça ne suffit pas à faire un bon film. On se fait assez chier, et franchement, les scénarios d’incursion de persos de jeu vidéo dans la vie réelle, on en a ras le bol.
#26. Street Fighter (1994)
On a cauchemardé de ce film la première fois qu’on l’a regardé dans notre enfance. Quelques années plus tard, on aurait aussi pu faire des cauchemars en revoyant cette série B vraiment cheapos, que le charisme de Jean-Claude Van Damme parvient tout de même à sauver en lui insufflant cette dose de nanar.
#25. Hitman (2007)
Il est difficile d’adapter les aventures d’un assassin qui s’exprime peu. Mais ce film réussit à marquer des points là où beaucoup auraient échoué. Sûrement grâce à Timothy Olyphant.
#24. Five Nights at Freddy’s (2023)
Malgré des critiques assassines, le film a plu aux fans de la franchise qui ont retrouvé toutes les bases du jeu vidéo d’origine – qui ne casse pas non plus trois pattes à un ourson.
#23. Super Mario Bros. (1993)
Film longtemps moqué et encore aujourd’hui totalement mésestimé (la preuve, le journaliste à l’origine de ce classement refuse de le mettre plus haut alors que toute personne sensée le mettrait dans le top 10), Super Mario Bros. est un ovni unique en son genre. Un faux nanar à gros budget assez superbe et généreux qui, sous couvert d’une comédie basée sur un jeu Nintendo, est une vraie réflexion communiste, voire marxiste (oui, oui), le tout dans une veine à la Total Recall. Incroyable.
Indescriptible mais mythique.
#22. Assassin’s Creed (2016)
S’il s’est fait démonter par la critique, le film Assassin’s Creed n’est pas si horrible rétrospectivement. En termes d’adaptation, il choisit une époque non traitée par les jeux, et c’est plutôt une bonne idée. On aurait peut-être juste voulu voir Michael Fassbender un peu plus dans le passé que dans le “présent-futur” nul.
#21. Prince of Persia : Les Sables du Temps (2010)
Les critiques l’ont détruit, les fans l’ont apprécié. Jake Gyllenhaal porte avec justesse l’uniforme du prince et on s’émerveille encore aujourd’hui devant les effets spéciaux des Sables du temps. Ça donne envie d’acheter une dague.
#20. Les films Angry Birds (2016-2019)
L’idée d’adapter un jeu mobile aussi simpliste qu’Angry Birds, c’est sûr que ça surprend. Après, les films ne sont pas mauvais en soi, c’est de la bonne animation, c’est assez rigolo et on a même le droit à un bon doublage VF. Donc, franchement, pas de souci pour moi.
#19. Les 6 films Resident Evil (2002-2015)
Est-ce que c’est bien ? Franchement non, mais il y a quelques bons épisodes. Est-ce qu’on prend du plaisir devant ces bourinneries débiles ? Évidemment.
#18. Final Fantasy : Les Créatures de l’esprit (2001)
La principale critique que le film a reçue, c’est que ce n’est pas du Final Fantasy. Drôle de jugement pour parler d’une franchise anthologique dont le principe est qu’il n’y a justement aucun rapport entre ses différents épisodes. Au final, c’est un film extrêmement ambitieux pour l’époque, car c’est le premier long-métrage entièrement en images de synthèse photoréalistes. Techniquement, c’est impressionnant, même si le scénario est légèrement rompiche.
#17. Mortal Kombat (2021)
Enfin un film Mortal Kombat qui colle à l’ADN du jeu vidéo. Un scénario basique mais efficace, et surtout beaucoup de sang. On prend.
#16. Tomb Raider (2018)
Nouvelle itération de la célèbre archéologue au cinéma. Alicia Vikander semble plus inspirée qu’Angelina Jolie et, surtout, le film force moins le côté ultra-sexualisé de Lara Croft. Cela aboutit à un film d’action simple mais efficace.
#15. Silent Hill (2006)
On vous voit venir : comment une adaptation de Silent Hill par le réalisateur du Pacte des loups pourrait fonctionner ? Parce que malgré une production catastrophique durant laquelle le cinéaste français Xavier Gens s’est brouillé comme jamais avec les producteurs, le réalisateur réussit quelque chose qui manque beaucoup aux films de cette liste : un long-métrage avec une âme et qui comprend que l’adaptation tient autant à l’univers qu’à l’intrigue. Et puis parce qu’il y a de sacrés coups de flippe qui n’ont pas pris une ride.
#14. The Cuphead Show! (2022)
Évidemment, ce n’est pas super compliqué d’adapter un jeu vidéo aux graphismes cartoonesques en… cartoon. Mais c’est plus que de l’adaptation bête et méchante, il y a une vraie proposition dans cette série mature sous ses apparences de vieux Disney.
#13. Warcraft : Le Commencement (2016)
Si on devait parler d’adaptation pure et formelle de jeu vidéo, le film Warcraft est une des meilleures jamais produites. Chaque élément décrit, l’histoire de base, tout est fidèle aux jeux originaux Warcraft. En revanche, si vous n’avez jamais joué à l’un de ces jeux, cela risque d’être compliqué à comprendre. Bon film d’action heroic fantasy, on aurait voulu voir une suite.
C’est beau quand même…
#12. FFVII: Advent Children (2005)
À la base, ce court-métrage était plus une démo technique des programmeurs cinématiques de Square Enix.
#11. Pokémon : Détective Pikachu (2019)
Projet casse-gueule au possible mais fondamentalement réussi, le film en lui-même ne mérite sans doute pas d’être mis aussi haut. Mais franchement, la retranscription dans la réalité de Pokémon est ultra-impressionnante, autant sur le fond que sur la forme, avec ces designs photoréalistes pertinents et malins.
#10. Super Mario Bros. le film (2023)
Certains crient au film publicitaire débile, d’autres au génie. La réalité est entre les deux. Personne n’y croyait au départ mais force est de constater qu’Illumination a vraiment réussi à donner vie à Mario, à sa mythologie, dans une intrigue cohérente et généreuse. Pas parfait, mais tout de même. Chapeau bas.
En VF par contre.
#9. Animal Crossing (2006)
Très méconnu du public, il s’agit d’un film japonais qui a mis très longtemps à s’exporter – grâce au travail des internautes. Alors oui, forcément, un dessin animé mignon qui parle d’un jeu vidéo mignon, c’était facile, mais le résultat est vraiment excellent, charmant, voire émouvant.
Oui Resetti nous poursuit même jusqu’ici.
#8. Wakfu (la série) (2008-2024)
Cocorico, une série française pour un jeu vidéo français et produit par Ankama qui est donc aussi en charge des jeux vidéo (Wakfu, Dofus). Forcément, ça limite les risques de mauvaise adaptation, mais Wakfu, c’est plus que ça : c’est une série drôle, bien animée, avec des personnages attachants et une intrigue haletante.
#7. Fallout (2024)
Dernière adaptation réussie en lice, Fallout fait une entrée très forte dans ce classement. Fallout a tout compris de l’univers et du ton de la saga de jeux vidéo rétrofuturistes post-apocalyptiques et les retranscrit avec justesse dans cette première saison. Ce n’est pas pour rien que Lucy MacLean, la Goule et Maximus ont relancé la hype pour Fallout 4 et Fallout 76. Hâte de découvrir la saison 2.
#6. Pokémon (1997- )
Eh oui, Pokémon étant à l’origine un jeu vidéo, tout ce qui en découle est techniquement une adaptation de jeu vidéo. Alors oui, c’est facile, mais la série animée Pokémon est tellement un classique que beaucoup pensent que c’est le média d’origine. Outre les aventures régulières de Pikachu à la télévision, on peut aussi citer leurs aventures au cinéma, comme le classique Mewtwo contre-attaque qui nous a tous fait chialer à la “mort” de Sacha. En revanche, la meilleure adaptation qui ait été faite du jeu, c’est Pokémon : Les Origines, un pur banger.
Les larmes ptn.
#5. La série animée Castlevania (2017)
Personne ne l’a vue venir, et pourtant, la série est un carton. Pas besoin d’avoir joué aux jeux vidéo, Castlevania nous prend par la main et nous emmène dans un univers célèbre pour nous dégommer avec une animation incroyable et un scénario digne des plus belles sagas. Après seulement 32 épisodes, on ressort changés. Sa suite, Castlevania: Nocturne, est au moins tout aussi bien.
#4. Cyberpunk: Edgerunners (2022)
Ce n’est pas pour rien qu’Edgerunners a été élu meilleur animé de l’année 2022. En plus de servir de prequel au jeu vidéo, il raconte une histoire aussi touchante qu’entraînante, accompagné de personnages marquants et meurtris par une société chaotique et violente. Si la fin est un véritable crève-cœur, elle nous rappelle que l’être humain est bien plus qu’un corps et un esprit. Il est aussi poésie.
On ne vous parle même pas des musiques…
#3. The Last of Us (2023)
Dire que The Last of Us est une bonne série est un euphémisme. La série a encore plus propulsé la carrière de Bella Ramsey que ne l’avait fait Game of Thrones, et a fait de Pedro Pascal le véritable DOAT (Daddy of All Time) du cinéma. C’est bien joué, c’est beau, c’est fort, et on pourrait se dire que c’est facile vu que le jeu de base est déjà très “cinématographique” en soi, mais non, la série est allée plus loin en apportant de nouveaux éléments, en retravaillant certains personnages, le tout pour un rendu quasiment parfait – l’épisode 3, on en pleure encore. Et si vous voulez une preuve ultime : mes parents ont adoré alors qu’ils ne pigent RIEN au jeu vidéo, donc bravo.
#2. Papers, Please: The Short Film (2018)
Un court-métrage pour un jeu indé, petit par ses graphismes mais grand par son concept : Papers, Please. Ce film retranscrit à la perfection l’ambiance du jeu vidéo développé par Lucas Pope. L’acteur principal est exactement comme on s’imagine l’apparence de notre perso dans le jeu, tandis que les dialogues et l’esthétique rappellent l’ambiance si particulière de ce titre indé qui, pour rappel, vous fait incarner un garde-frontière d’un pays de l’Est fictif pendant la guerre froide. Ça joue bien, les musiques du jeu sont parfaitement intégrées, et même la “morale” du film rappelle le jeu vidéo de base – exceptionnel aussi, on rappelle.
Ah oui, et il est gratuit sur Internet.
#1. Arcane (2021)
Forcément, il fallait un studio d’animation français pour la première place, et d’ailleurs, il porte bien son nom, le studio Fortiche, parce qu’il l’est. Arcane n’est pas une adaptation de League of Legends en série, c’est une adaptation d’une histoire originale dans le monde de League of Legends. Un véritable chef-d’œuvre à part qui a su séduire joueurs et non-joueurs, novices comme vétérans. Une esthétique clipesque, une histoire touchante, en passant par ses coups de génie d’animation et des personnages écrits avec beaucoup de profondeur… Arcane est une série déjà fondamentale, que ce soit pour le monde du jeu vidéo ou celui de la série d’animation.
La série a même donné envie à des débutants de se mettre à League of Legends… Bon, pour ce dernier point, on ne sait pas si c’est une bonne ou une mauvaise nouvelle – fuyez tant qu’il est encore temps.