Sans avoir séduit ni la presse ni les spectateurs qui lui attribuent respectivement 2/5 et 1,7/5 sur AlloCiné, Sous la Seine de Xavier Gens cartonne en France et dans le monde et aurait cumulé 71 millions d’heures visionnées la semaine après son lancement sur Netflix. Si bien que selon Xavier Gens, son réalisateur, un sequel serait envisageable. “Pour le moment, on n’est pas dessus mais il y a des chances pour qu’on en parle très prochainement”, déclarait-il à Variety.
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Mais le réalisateur Vincent Dietschy accuse le blockbuster de Netflix de plagiat car, selon lui, la plateforme aurait copié son projet Silure, un long-métrage sur lequel il travaille depuis plus de dix ans et qui imaginait l’affrontement dans la Seine entre une femme et un silure, un poisson d’eau douce dangereux, sur fond de Jeux olympiques. Dans son traitement, le poisson était lui aussi traqué au centre de l’écluse de l’Arsenal.
En octobre 2012, le cinéaste dépose son dossier pour Silure à la SACD mais n’obtient pas d’aide à l’écriture. Vincent Dietschy contactera un agent d’artiste, puis des producteurs pour parler de son idée pour finalement réaliser un autre film Notre histoire (Jean, Stacy et les autres), sorti en 2022
Il accuse aujourd’hui la plateforme et les producteurs Édouard Duprey (Kaly Productions) et Sébastien Auscher (Program Store), ainsi que l’agence artistique Adéquat d’avoir “utilisé son travail relatif à Silure et commis des actes de parasitisme”, selon la lettre d’assignation que Le Parisien a pu consulter. “Nous avons relevé pas moins de 135 points de contact entre le projet Silure et le film Sous la Seine“, a-t-il poursuivi. “Mon but, c’est que le vol dont j’ai été victime soit reconnu.”
Il a donc attaqué en justice Netflix lors d’une audience qui a eu lieu ce vendredi 14 juin et dont la conclusion sera rendue le 3 juillet prochain.