Martin Shkreli veut racheter le nouvel album de Kanye West et empêcher sa diffusion

Martin Shkreli veut racheter le nouvel album de Kanye West et empêcher sa diffusion

Image :

Martin Shkreli, ou le moins crédible des futurs faux rappeurs.

L’homme le plus détesté d’Internet a une nouvelle cible : Kanye West. 

À voir aussi sur Konbini

Martin Shkreli est constamment en quête d’un objet à acheter. Après s’être procuré l’album unique du Wu-Tang et avoir émis la possibilité de le “détruire ou l’exposer dans un endroit isolé”, l’homme détesté d’Internet pour avoir augmenté de 5 400 % le prix d’un médicament essentiel dans le traitement du sida tente en ce moment d’acheter… le dernier album de Kanye West.

L’entrepreneur américain basé à New York a ainsi communiqué sur Twitter une offre financière au rappeur de Chicago : 10 millions de dollars en échange d’une non-diffusion commerciale de The Life of Pablo.

“Hey Kanye, est-ce que je peux acheter ton album afin qu’il ne soit pas disponible publiquement”

Chargement du twitt...

Un peu plus d’un quart d’heure après ce premier message, Martin Shkreli diffuse un nouveau tweet avec cette fois-ci des intentions plus sérieuses. En commentaire, il dit “attendre une réponse de Kanye West”. Dans une lettre postée en image avec le tweet, il se décrit en fan du musicien (“Je suis un énorme fan de ta musique depuis des années. En particulier, l’album ‘The College Dropout’ m’a donné l’inspiration de réussir à un jeune âge”), affirme avoir contacté des banques et envisage une non-diffusion de l’album en magasin. À la fin de son texte, il demande à Kanye West de le contacter par messagerie privée sur Twitter. On croit rêver.

Chargement du twitt...

Enfin, dans un troisième et dernier tweet, l’homme d’affaires annonce :

“Kanye et sa maison de disques sont obligés par la loi de transmettre ma lettre au conseil d’administration. Cela devrait donc retarder la sortie de l’album de plusieurs jours.”

Chargement du twitt...

Martin Shkreli ? Mais oui : c’est le type qui, en septembre 2015, augmentait le prix du Daraprim, un médicament contre la toxoplasmose (une infection qui touche en priorité les malades du VIH), de 5 000%, la faisant passer de 13,50 a 750 dollars après s’être assuré d’avoir le monopole sur sa commercialisation via sa start-up Turing Pharmaceuticals. Et, pour être certain de bien énerver Internet, le type a parfaitement assumé la motivation pécuniaire de l’opération.