Depuis le 10 mai, Beyoncé a commencé sa tournée européenne et américaine pour célébrer Renaissance, son tout dernier projet. Cette aventure a débuté à Stockholm, en Suède. Le pays d’Europe du Nord se souviendra de cette ouverture du “Renaissance World Tour” comme d’un moment magique, mais pas que.
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Après le passage de Queen B, la Suède a enregistré une inflation de 9,7 %. Ouvrir sa tournée ici a entraîné une hausse des prix des restaurants et des hôtels de la région, car des milliers de fans de Beyoncé du monde entier ne pouvaient pas rater ce démarrage.
Michael Grahn, économiste en chef de la Danske Bank, la plus grande banque du Danemark, raconte à CNN que cette hausse de l’inflation n’est “absolument pas normale”. Il dit aussi que “les stars viennent en Suède tout le temps” mais que cela provoque “rarement des effets aussi forts que celui-ci”.
Dans un message adressé à la BBC, Michael Grahn ajoute : “Je ne blâmerais pas Beyoncé pour la hausse de l’inflation, mais sa prestation et la demande mondiale pour la voir se produire en Suède y ont apparemment un peu contribué”.
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Michael Grahn continue son raisonnement en indiquant que les fans se sont rendus en Suède pour les deux dates de Beyoncé aussi parce que la monnaie suédoise est “très faible”. Le prix des billets était plus intéressant qu’ailleurs.
Dernier élément qui pousse en ce sens, le nombre d’hôtels et de logements dans la région de Stockholm est limité. Les hôtels situés plus loin de la capitale ont augmenté leurs prix en conséquence. L’économiste en chef s’attend maintenant à ce que “l’effet Beyoncé” prenne fin prochainement.