Lily Allen confie gagner plus d’argent avec ses pieds qu’avec sa voix

En juin 2024, Lily Allen annonçait vendre des photos de ses pieds sur OnlyFans après avoir reçu des vagues de compliments de la part de son esthéticienne (et de la page de fétichistes des pieds WikiFeet). Près de cinq mois plus tard, on espère que l’esthéticienne a négocié un pourcentage des bénéfices pédestres puisque Lily Allen a confié que les images de ses petits pieds parfaits lui rapportaient davantage que ses streams.

C’est en réponse à un internaute visiblement bien mal embouché qui lui reprochait d’être “une des plus grosses pop stars/musiciennes d’Europe et en être réduite à ça” que la pop star en question a mis les points sur les I (et lui en a bouché un coin) : “Imagine être une artiste avec près de 8 millions de personnes qui écoutent tes titres sur Spotify chaque mois et gagner plus de sous grâce aux 1 000 personnes abonnées à tes photos de pieds.” Ce à quoi Lily Allen a répondu “Ne hais pas le joueur, hais le jeu”, en référence au système de rémunération des artistes sur les plateformes d’écoute.

Selon un article Billboard, relayé par PopCrave sur X/Twitter, Lily Allen gagnerait “4 077 dollars par jour grâce à Spotify”. Une affirmation aussitôt réfutée par la chanteuse, toujours sur X :

“C’est incroyablement trompeur mais je ne suis pas assez intelligente pour bien expliquer comment je ne perçois qu’un tout petit pourcentage de ce qui est cité ici. Il faudra juste me faire confiance quant au fait que le capitalisme néolibéral n’en a rien à faire que les artistes soient payés pour leur travail.”

D’après nos calculs experts, Lily Allen gagnerait environ 10 000 dollars par mois grâce à son OnlyFans dont l’abonnement est fixé à 10 dollars le mois. 10 dollars multipliés par 1 000 fans est égal à 10 000 dollars – si j’ai bien compris comment on ajoutait des zéros dans les multiplications. La chanteuse gagnerait donc avec ses streams (au moins) douze fois moins que ce qu’affirme Billboard.

Avant même de lui rapporter des gros billets, son side hustle rapportait à la chanteuse un sentiment d’empouvoirment pas désagréable : “Je trouve que c’est très valorisant. Ayant été très sexualisée dès mon plus jeune âge, avec tout ce petit monde qui profitait de cette sexualisation, c’est vraiment amusant d’avoir le pouvoir et le contrôle de quelque chose que je trouve si stupide”, affirmait-elle dans son podcast Miss Me?. Reprendre le pouvoir tout en voyant son compte en banque gonfler ? Laissez-moi deux minutes le temps que je retire mes chaussettes et que j’attrape mon téléphone.