La RIAA (Recording Industry Association of America) vient de publier son rapport de mi-année. Et parmi les tendances, les ventes de vinyles aux États-Unis sont en train de passer au-dessus de celles de CD pour la première fois depuis 1986.
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Durant le premier semestre de 2019, les disques vinyles ont engrangé 224,1 millions de dollars pour 8,6 millions d’exemplaires vendus. Pendant ce temps, le CD obtient une recette de 247,9 millions de dollars pour 18,6 millions de ventes. Mais l’augmentation des ventes des vinyles est de 13 % sur cette période alors que les ventes de CD sont stables, voir légèrement en baisse. Donc en termes de projection, le vinyle devrait passer largement au-dessus du CD.
Déjà en 2018, le vinyle prenait une part de 13,7 % sur toutes les ventes physiques de musique et le CD était tombé à 18,5 %. Le mouvement se précise.
Il est intéressant de noter que c’est surtout le rock qui permet ce sursaut du vinyle. En effet, ce genre musical représente plus de 40 % des ventes. Le rap y est à hauteur de 6,6 % et le R’n’B obtient 7,9 % des ventes.
Et c’est surtout les grands classiques qui ont la faveur des consommateurs de vinyles. Ainsi, les Beatles ont vendu 300 000 disques en 2018 pendant que Fleetwood Mac, David Bowie, Led Zeppelin, Pink Floyd, Queen ou Jimi Hendrix ont tous dépassé les 100 000 exemplaires vendus.
Mais ces chiffres restent dérisoires face à la machine qu’est le streaming. En effet, les ventes physiques ne rassemblent plus que 9 % de la totalité de la consommation de la musique dans le monde.