Quand on parle de purisme, c’est un euphémisme. Puisque c’est visiblement du racisme qui n’assume pas son nom.
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Le week-end dernier, Disney a sorti le premier teaser du très attendu live action du célèbre dessin animé, La Petite Sirène. On y voit Halle Bailey en locks rousses et queue de poisson. Elle nage dans l’océan, logique. Malheureusement, on ne voit pas Polochon. Puis, elle arrive dans sa grotte secrète. Si vous avez une bonne mémoire ou des goûts cinématographiques de qualité, vous savez que c’est l’endroit où Ariel stocke tous ses petits objets d’humains. À la fin de la vidéo, elle s’assoit sur son rocher et chante l’iconique “Partir là-bas”.
Rien de plus normal pour une version film d’un dessin animé que tout le monde connaît.
Mais alors pourquoi ce trailer et tout ce qui tourne autour de cette adaptation fait couler autant d’encre ? Eh bien, accrochez vos ceintures : c’est parce que l’actrice qui interprète Ariel est une femme noire. Et pour les experts des créatures aquatiques et les fervents défenseurs des versions originales — qui ne se réveillent que quand un acteur est non blanc — , oubliant qu’il s’agit d’un personnage de fiction, il est complètement impensable que la petite sirène soit une femme noire.
Pourquoi ? Aucun de leurs arguments ne nous a vraiment convaincus, mais jugez par vous-même :
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“J’aime tout le monde mais,… Il n’y a pas de soleil sous l’océan. Comment les sirènes pourraient être noires ? Et franchement, pourquoi saboter nos doux souvenirs d’enfance et nous traiter de racistes ? C’est trop cruel. Il y a un million de façons de diversifier les films sans faire ça.”
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“Et nous y voilà encore : les gens utilisent la carte raciale. Je suis pour les live action quand ils ne sont pas modifiés pour la génération woke ! Le livre original décrit Ariel comme pâle de peau. La vraie raison, c’est qu’on ne veut pas les entendre détruire les chansons de nos enfances. “
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“Je comprends que Disney essaye d’être inclusif et de représenter une minorité en changeant l’ethnie de La Petite Sirène. Mais les personnes à la peau blanche, cheveux roux et yeux bleus sont l’une des plus petites minorités. 0,7 % de la population mondiale ont ces attributs et ils méritent d’être représentés aussi.”
Le réalisateur a bien précisé qu’il a choisi Halle Bailey parce que son talent l’a subjugué et pas pour sa couleur de peau. Mais pour beaucoup, c’est l’œuvre du wokisme et de la bien-pensance qui veulent nous imposer des minorités partout. Et même si c’était le cas, est-ce que cela serait si grave que cela ? En voyant les réactions de ces petites filles noires devant le trailer de La Petite Sirène, on se dit que non !
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