Depuis mardi 27 novembre 2012, les eaux australiennes sont devenues rouges. Même effrayante, la nature est belle à voir.
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Les plages de Sydney virent au rouge sang depuis hier. Ses plus célèbres côtes Bondi Beach, Clovelly et Gordons Bay ont été fermées à la baignade. La cause ? L’éparpillement d’une algue, la Noctiluca scintillans. Avec un nom pareil, ça ne pouvait être que sanguinaire.
Le phénomène Noctiluca scintillans
La prolifération de ces algues a été provoquée par l’écoulement d’une eau froide riche en nutriments. Bien que la Noctiluca scintillans ne soit pas toxique, elle reste néanmoins riche en ammoniaque et susceptible de causer des irritations de la peau. Lorsque l’Australie voit ses côtes rougir, si la chose laisse perplexe, elle n’en est pas moins belle. les premières photos sont fascinantes.
De la raison scientifique à l’hypothèse ésotérique
En Chine, les rivières Yangtze et Jianhe ont connu entre décembre 2011 et septembre 2012 un phénomène similaire. Si les scientifiques trouvent pour chaque cas des hypothèses tangibles (algues, colorants industriels, pollution urbaine, etc), les aficionados des théories de fin du monde ont une autre explication.
Cette teinte rouge coïnciderait en effet avec l’avènement de Nibiru, la planète rouge; un corps céleste qui devrait se rapprocher de la terre et ainsi inaugurer un “Nouvel Age”. La rencontre Terre / Nibiru engendrerait un certain nombre de catastrophes dont : changements climatiques, disparition de certaines espèces animales, végétales mais aussi basculement de l’axe des pôles et engloutissement de certaines surfaces terrestres.
Une prédiction bien sombre fixée à la date désormais célèbre du 21 décembre 2012. Selon cette théorie, la coloration des eaux terrestres en rouge serait annonciateur de cet avènement.
J’entends établir qu’au milieu du deuxième millénaire avant notre ère, la Terre subit l’un des plus grands cataclysmes de son histoire. Un corps céleste, tout récemment entré dans le système solaire – une nouvelle comète – s’approcha très près de la Terre. On peut reconstituer le récit de ce cataclysme d’après les témoignages fournis par un grand nombre de documents. (…) L’un des premiers signes visibles de cette rencontre fut la couleur rouge que prit la surface de la Terre, sous l’influence d’une fine poussière de pigments couleur rouille. Dans les mers, les lacs et les rivières, ce pigment donna à l’eau la couleur du sang. Sous l’effet de ces particules, ou de quelque autre pigment soluble, le monde devint rouge.
(Immanuel Velikovsky – Mondes en Collision)
Hypothèse farfelue pour les uns mais très sérieuse pour d’autres. Pour l’heure, les eaux pourpres nous laissent comme cette mouette : hallucinés !