Au programme pour ce mois de mars 2022 : la place aux artistes femmes, des années 1920 à aujourd’hui.
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“Carnival Strippers” de Susan Meiselas à la galerie Magnum Photos, à Paris
Entre 1972 et 1974, Susan Meiselas est partie à la rencontre de danseuses travaillant dans les fêtes foraines qui essaimaient les États-Unis l’été venu. De leurs préparations en coulisses à leurs performances sur scène en passant par leurs jours de repos, la photographe s’est intéressée à ces femmes, leur métier et leur marginalisation au sein d’une société en pleine mutation.
Grâce à ce travail entrepris en plein milieu des années 1970, Susan Meiselas s’est attaquée aux questions qui polarisaient son époque, à savoir les droits des femmes, la libération sexuelle et les droits civiques. La galerie Magnum Photos présente actuellement “Carnival Strippers”, une exposition de la série photo de Susan Meiselas mais aussi des extraits des entretiens menés par la photographe avec ses modèles.
Lena sur la plateforme, Vermont, États-Unis, 1973. (© Susan Meiselas/Magnum Photos)
Jusqu’au 30 avril 2022.
“_:*” de Sibylle Fendt au Goethe-Institut de Nancy
À Nancy, Sibylle Fendt (dont nous vous avions déjà parlé pour son travail avec des personnes réfugiées dans la Forêt-Noire) présente une série d’images sur laquelle elle travaille depuis début 2021. Cela fait plus d’un an que la photographe rencontre des artistes dont “l’œuvre et/ou la vie sont marquées par une réflexion sur les rôles et l’identité de genre”.
Toutes les personnes immortalisées ont en commun “une attitude féministe” et ont été choisies par l’artiste pour “leur singularité, leur intransigeance, leur langage très particulier et le chemin qu’elles empruntent”. Des portraits inspirants pour inviter à la réflexion et à l’action.
Jusqu’au 31 mars 2022.
“Road Song” d’Ayline Olukman à la galerie des Remparts de Bordeaux
Ayline Olukman propose à son public de partir en voyage, et cela au détour de ses peintures et photographies de lieux qui rappellent que “la question du déplacement est au cœur de [son] travail”. Artiste multimédia, elle propose au public un travail centré autour des notions “d’intimité, de solitude et d’errance”.
Oasis Poolside. (© Ayline Olukman)
Jusqu’au 26 mars 2022.
“Aurae” de Sabrina Ratté à la Gaîté Lyrique, à Paris
Lieu amoureux des expositions-expériences qui “met en lumière les cultures post-Internet”, la Gaîté Lyrique présente le travail de Sabrina Ratté. Avec “Aurae”, l’artiste canadienne explore “nos rapports nouveaux à l’image, quelque part entre monde physique et monde virtuel”.
L’exposition est constituée “d’animations, d’impressions, de sculptures et de dispositifs spatiaux” visant à plonger le public dans un univers où la technologie devient physique, à la croisée des mondes et des possibles, entre imaginaire, poésie et science-fiction.
Alpenglow, 2018. (© Sabrina Ratté)
Jusqu’au 10 juillet 2022.