Alerte, banger lacrymal en approche sur Netflix. Le 16 septembre prochain, la plateforme de streaming mettra en ligne l’un des films les plus culte du Studio Ghibli, considéré comme un chef-d’œuvre de l’animation japonaise, Le Tombeau des lucioles d’Isao Takahata. Sorti en 1988 au Japon (et presque dix ans plus tard en France), cette adaptation de la nouvelle semi-autobiographique La Tombe des lucioles d’Akiyuki Nosaka se regarde avec une certaine préparation, tant il a bouleversé et profondément ému ses spectateurs et spectatrices et n’est clairement pas destiné aux enfants.
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Le Tombeau des lucioles se déroule à la fin de la Seconde Guerre mondiale au Japon, alors que le pays est en flammes après les attaques à la bombe incendiaire menées par les États-Unis et leurs alliés sur l’archipel. Après le bombardement de Kobe et la mort de leur mère, Seita et Setsuko, un adolescent et sa jeune sœur de quatre ans, sont forcés de quitter la ville dans l’espoir de retrouver leur père, un officier de la marine impériale nippone. Livrés à eux-mêmes, ils vont tenter de survivre en trouvant notamment refuge dans un abri désaffecté, illuminé à la nuit tombée par des centaines de lucioles.
Si Le Tombeau des lucioles fait incontestablement partie des films à voir au cours de sa vie, on insiste vraiment sur le fait d’être préparé et en condition avant de le regarder. Il contient des images d’une profondeur tragique à vous traumatiser malgré la poésie qui se dégage de l’animation, et ne vous laissera clairement pas indemnes après visionnage. Un très, très grand film sur la Seconde Guerre mondiale, qui a clairement participé au fait de propulser l’animation au rang d’art et de vrai genre cinématographique à part entière, et non pas de simple divertissement pour les enfants.
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