The Outrun, de Nora Fingscheidt, en salle le 2 octobre (UFO Distribution)
Saoirse Ronan est grandiose dans l’adaptation du best-seller d’Amy Liptrot sur l’exil d’une jeune femme que la nuit londonienne a fait sombrer dans l’alcoolisme. Au cœur des paysages sublimes de l’archipel des Orcades, elle va tenter de se réparer.
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All We Imagine as Light, de Payal Kapadia, en salle le 2 octobre (Condor)
Le Grand Prix du dernier Festival de Cannes est une pépite surfant sur du Wong Kar-wai, à Mumbai, sur fond de relations amicales et amoureuses. Lancinant et bouleversant.
Joker: Folie à deux, de Todd Phillips, en salle le 2 octobre (Warner Bros.)
Joaquin Phoenix, alias Arthur Fleck, a trouvé sa Harley Quinn en la personne de Lady Gaga, dans cette suite de Joker à la croisée du thriller psychologique et de la comédie musicale.
Niki, de Céline Sallette, en salle le 9 octobre (Wild Bunch)
Avec ce biopic peu commun au parti pris radical, Céline Sallette propose une douloureuse plongée dans le passé de l’artiste Niki de Saint Phalle, incarnée par une excellente Charlotte Le Bon.
L’Histoire de Souleymane, de Boris Lojkine, en salle le 9 octobre (Pyramide Distribution)
On est à peu près sûrs que vous ne commanderez plus à manger sur une application de livraison de repas après avoir vu ce drame terrible, d’une efficacité redoutable, basé sur des faits réels et incarné par un incroyable Abou Sangare. Un acteur qui livre sa toute première prestation, et dont le récit en tant que travailleur à qui l’on refuse la régularisation a inspiré le cinéaste.
Le Robot sauvage, de Chris Sanders, en salle le 9 octobre (Universal Pictures)
Pour son nouveau film d’animation, le studio DreamWorks a trouvé son WALL-E avec Roz, un petit robot qui va se retrouver en mode Robinson Crusoé sur une île déserte. En explorant la zone, il va tomber et prendre sous son aile un oisillon orphelin et l’élever comme si c’était son fils. Le Robot sauvage a déjà eu très bonne presse à l’international, et promet son lot d’émerveillement et d’émotions pour les grands et les petits enfants.
Lee Miller, d’Ellen Kuras, en salle le 9 octobre (SND)
Projet d’une vie pour Kate Winslet, qui a passé des années à essayer de développer et de produire ce film d’époque retraçant le parcours unique de ce qui reste, à date, sûrement la plus grande reporter-photographe de guerre de l’Histoire : Lee Miller. Ce biopic sur la femme qui fut la première à dévoiler des images des charniers, des camps de la mort et des victimes du régime nazi est un sacré moment de cinéma.
Super/Man : L’Histoire de Christopher Reeve, de Ian Bonhôte et Peter Ettedgui, en salle le 9 octobre (Warner Bros.)
Les plus vieux d’entre vous le connaissent déjà, les autres ne manqueront pas de le découvrir : le premier grand interprète de Superman de notre pop culture moderne était incarné par le légendaire Christopher Reeve. Un acteur culte, dont ce documentaire vient retracer la vie et son destin tragique, puisque Reeve est devenu, sur la fin de vie, tétraplégique, suite à un accident d’équitation. Il se reconvertit alors en activiste pour la recherche d’un remède contre les lésions de la moelle épinière. Superman, du début à la fin.
L’Amour ouf, de Gilles Lellouche, en salle le 16 octobre (Studiocanal)
Pendant 2 heures et 45 minutes, L’Amour ouf nous dresse le tableau romantique mais surtout cabossé de l’histoire d’amour de Jacqueline, alias Jackie, sérieuse mais rebelle, et Clotaire, un garçon frondeur et turbulent, servi par une mise en scène qui explose tous les compteurs.
Sauvages, de Claude Barras, en salle le 16 octobre (Haut et Court)
Après le déchirant Ma vie de Courgette, Claude Barras persiste et signe un nouveau film d’animation splendide sous forme de fable écolo et de plaidoyer contre la déforestation.
The Shadow Strays, de Timo Tjahjanto, sur Netflix le 17 octobre (Netflix)
Avis aux amateurs de films d’action bien bourrins. Après le thriller énervé The Night Comes for Us, le réalisateur indonésien Timo Tjahjanto revient avec The Shadow Strays, production musclée à la croisée de John Wick et The Raid. On y fera la rencontre de Codename 13, une jeune tueuse à gages de 17 ans suspendue après avoir raté une mission au Japon. Sa rencontre avec un enfant particulier va complètement bouleverser sa vie, et la propulser vers une vendetta sanglante contre ses employeurs.
Une femme en jeu, d’Anna Kendrick, sur Netflix le 18 octobre (Netflix)
Anna Kendrick passe derrière la caméra pour la première fois, avec cette histoire vraie autour d’un tueur en série qui, dans les années 1970, était apparu dans un jeu télévisé de rencard avec des inconnues. Un thriller présenté au TIFF de Toronto, où il est depuis auréolé d’une certaine aura, puisque les critiques étaient assez dithyrambiques.
Monsieur Aznavour, de Grand Corps Malade et Mehdi Idir, en salle le 23 octobre (Pathé Films)
Tahar Rahim devient Charles Aznavour dans ce biopic sur le célèbre auteur-compositeur-interprète franco-arménien, développé par ses fils Mischa et Nicolas. Le film reviendra plus particulièrement sur le début de la carrière du chanteur de tubes comme “La bohème” et “Le chemin de l’éternité” au début des années 1950, où il va vraiment connaître le succès sur scène et les critiques parfois violentes qui vont avec.
Transformers : Le Commencement, de Josh Cooley, en salle le 23 octobre (Paramount Pictures France)
Un an après la sortie du nouvel opus en live action Transformers: Rise of the Beasts, Paramount tente de relancer sa franchise phare adaptée de la licence de jouets créée par Takara Tomy et Hasbro. Comme son nom l’indique, Transformers : Le Commencement est un prequel à la saga débutée par Michael Bay en 2007 qui revient sur l’origine du conflit entre les Autobots et les Decepticons. Ou comment deux vieux frères d’armes, Optimus Prime et Mégatron, vont devenir les plus grands rivaux de l’histoire de la planète Cybertron.
Carla et moi, de Nathan Silver, en salle le 23 octobre (Dulac Distribution)
Avec ce petit bijou indé doublement récompensé au Champs-Élysées Film Festival, Nathan Silver filme la réparation mutuelle et réciproque de Ben, un chantre désormais veuf en crise de foi, et de Carla, son ancienne professeure de musique, elle aussi veuve. Ensemble, ils vont trouver et retrouver leur voix et surtout leur voie.
Anora, de Sean Baker, en salle le 30 octobre (Le Pacte)
Le réalisateur couronné de la Palme d’or renverse le mythe Pretty Woman dans un tourbillon de courses-poursuites et une galerie de personnages over-the-top. Un film drôle et tragique à la fois.
Le Royaume, de Julien Colonna, en salle le 30 octobre (Ad Vitam)
La Corse devient, au fil des années, une terre de plus en plus importante pour le cinéma français. Ce drame autour d’une adolescente partie avec son père, grand criminel de la mafia locale en cavale, porté par un casting non professionnel nous le rappelle une fois encore.
Juré n°2, de Clint Eastwood, en salle le 30 octobre (Warner Bros.)
Le retour de Clint Eastwood est toujours un événement. Et si on peut s’interroger de la sortie (très) tardive du premier trailer à moins d’un mois de la sortie du film, là où la moyenne est normalement de six mois, disons qu’on aura au pire un drame juridique un peu classique au casting XXL. C’est déjà ça de pris.
Flow, de Gints Zilbalodis, en salle le 30 octobre (UFO Distribution)
Le réalisateur letton Gints Zilbalodis nous invite à un nouveau voyage onirique et muet avec Flow, son deuxième film d’animation qui a fait sensation aux festivals de Cannes et d’Annecy. Dans un monde postapocalyptique où l’humanité a quasiment disparu, on suit les pérégrinations d’un chat qui trouve refuge sur un bateau à voile, alors que la montée des eaux continue de submerger toute trace de terre. Là, il va rencontrer plusieurs compagnons animaux et ensemble ils vont s’entraider et survivre, dans une fable écologique et une version moderne de l’arche de Noé.
Hundreds of Beavers, de Mike Cheslik, sur Filmo dans le mois (Filmo)
Pas encore datée précisément bien que prévue sur Filmo en octobre, cette bizarrerie muette en noir et blanc, une comédie slapstick faite pour trois francs six sous sur un vendeur de jus de pomme dans l’Amérique du XIXe siècle qui doit combattre une armée de castors interprétés par des humains dans des costumes façon personnages à Disneyland, s’annonce comme un des grands moments du mois.