Installé dans un immeuble de l’association caritative Art Fund, près de la gare de King’s Cross à Londres, le Queer Britain ouvrira ses portes au public ce printemps, après quatre ans de préparation et quelques deadlines repoussées par la pandémie. Entre expositions permanentes et temporaires, le musée national se donne la mission de mettre en lumière l’histoire, la culture, l’héritage et les figures marquantes des communautés LGBTQIA+, trop longtemps mises au ban de la société.
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“Je suis très excitée que Queer Britain ait enfin un lieu où montrer ce que l’on peut faire et que nous sommes là pour toutes les communautés, des anciennes lesbiennes féministes qui ont fait de la cause leur cheval de bataille comme moi, aux jeunes gens queers de tous genres et ethnies. Queer Britain vise à raconter des histoires nombreuses et variées, et nous avons maintenant une maison pour cela”, détaille Lisa Power, curatrice du musée.
Dans une ville aussi multiculturelle et progressiste que Londres, Queer Britain vient combler un manque de représentations et de reconnaissance pour toute la communauté LGBTQIA+, et ancrer son histoire dans le paysage urbain. Le maire de la capitale, Sadiq Khan, a d’ailleurs félicité cette avancée : “En tant que maire, il est tellement important pour moi que Londres soit une ville où les personnes LGBTQ+ se sentent estimées, heureuses et en sécurité. Cela envoie le message clair au monde que Londres est un phare de diversité.”
Aucune date d’ouverture n’a encore été communiquée, mais le musée a d’ores et déjà fait savoir que l’entrée serait gratuite, et les dons bienvenus.