Quitté·e pour un·e autre ? Trompé·e ? Séparé·e·s d’un commun accord ? Peu importe le motif, les histoires d’amour qui terminent mal (en général) brisent des cœurs. Pour se remettre d’une rupture, plus la peine de boire pour oublier, pleurer devant des films à l’eau de rose ou télécharger une application de rencontres, la solution pourrait se trouver dans un musée…
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Situé à Los Angeles (aux États-Unis) et à Zagreb (en Croatie), Brokenships, le musée des cœurs brisés, propose une thérapie artistique et salvatrice très originale. Les amoureux·ses déçu·e·s sont invité·e·s à déposer un objet en souvenir de leur ex, accompagné d’un cartel de leur histoire et idylle d’antan. Une façon de recycler les anciens cadeaux et de construire un grand mémorial commun de vestiges matériels de relations amoureuses passées.
L’objectif est de se libérer du poids émotionnel de la rupture. Si on pourrait croire à du charlatanisme, l’expérience a déjà pourtant séduit plusieurs centaines de personnes qui se sont prêtées au jeu. Si l’on peut retrouver des reliques assez classiques comme des lettres d’amour enflammées ou des bagues de fiançailles, il est possible de tomber sur des objets plus insolites comme un rétroviseur brisé lors d’une dispute, ou une dreadlock tressée lors d’une nuit nuptiale.
Alors que ces symboles de relations passées composent le musée, les premiers cœurs brisés à l’avoir alimenté sont ses créateur·rice·s. Olinka Vištica et Dražen Grubišic ont vécu quatre ans d’amour passionné avant de se séparer. Comment se partager les souvenirs ? Qui garde quoi ? De là est née l’idée d’un musée de reliques amoureuses pour aider les ancien·ne·s amant·e·s à avancer, prouvant le pouvoir cathartique de la création artistique.
Le projet a été rebaptisté “Museum of Broken Relationships” en octobre 2010. Depuis, des expositions temporaires ont lieu sur tout le globe, afin de réunir tous les cœurs brisés de nationalités différentes dans la langue universelle de l’amour. Le musée se décline également virtuellement sur le site où l’on retrouve, en accès libre, tout le patrimoine affectif. Une idée qui a certainement inspiré la tendre rom-com The Broken Hearts Gallery.