Le musée du Louvre a signé mercredi 5 juillet une convention pour “favoriser la transmission de la mémoire de l’esclavage” ainsi que les “combats pour son abolition”, a annoncé dans un communiqué la fondation avec laquelle l’institution s’est engagée. “Avec ce partenariat, le musée du Louvre et la Fondation pour la mémoire de l’esclavage (FME) affirment leur volonté commune de faire mieux connaître la place que l’esclavage colonial et les combats pour son abolition occupent dans l’histoire de la France et du monde”, a écrit la FME, indiquant que l’accord a été paraphé par la présidente-directrice du musée, Laurence des Cars et le président de la fondation, l’ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault.
Le partenariat avec le Louvre – qui a brassé près de 8 millions de visiteur·se·s en 2022 –, prévoit notamment “le développement d’actions de médiation au sein des espaces du musée […], la production de ressources pédagogiques ainsi que la formation des enseignants et des accompagnateurs de groupes”. Ainsi, les deux institutions veulent “développer la connaissance de l’histoire et de la mémoire de l’esclavage auprès du public le plus large possible, en particulier les groupes scolaires”. L’accord prévoit également “le soutien à la recherche sur la place de l’esclavage et de sa mémoire dans les collections du musée du Louvre […] et la valorisation de ces travaux”. La démarche, peut-on lire dans le communiqué, s’inscrit dans un “mouvement international qui questionne l’empreinte laissée par cette période sur les arts, la culture, le patrimoine et les institutions chargées de les préserver”.