Les syndicats de la CGT Énergie ont annoncé vendredi “100 jours d’actions et colère“, notamment le 3 mai, réclamant que la réforme des retraites ne soit pas appliquée et dénonçant les “méthodes antidémocratiques” du gouvernement.
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“Macron a promis 100 jours pour apaiser, nous lui promettons 100 jours d’actions et de colère ! L’heure est loin d’être à la résignation,” ont déclaré dans un communiqué les syndicats de la Fédération nationale Mines Énergie (FNME) CGT, au terme d’un “conseil général” tenu vendredi. “Nos débats font ressortir des positions offensives, fermes et unanimes” qui s’exprimeront notamment lors des journées de mobilisation interprofessionnelle (28 avril, 1er mai). La FNME, qui promet d’être “imaginative”, annonce également “une journée nationale de colère dans l’énergie le 3 mai”.
La “grévilla”, selon les termes de l’organisation, se poursuivra aussi avec des “perturbations énergétiques” lors des déplacements de l’Exécutif. “En mai, fais ce qu’il te plaît ! Le Festival du film de Cannes, le Grand Prix de Monaco, le tournoi de Roland-Garros, le festival d’Avignon pourraient se retrouver dans le noir ! On ne lâchera rien !”, ajoutent-ils.
Au-delà même du sujet retraite, “toutes les négociations de branche, quel que soit le sujet, seront mises sous surveillance des salariés grévistes”, préviennent-ils encore, afin de “gagner sur toutes nos revendications et bien plus que le seul retrait de la réforme des retraites”. Parmi ces actions, la CGT a revendiqué jeudi deux coupures de courant à l’aéroport de Montpellier et dans un collège de l’Hérault, à l’occasion d’un déplacement d’Emmanuel Macron.