Bien que Pixar présentait son dernier long-métrage, Élémentaire, en clôture du Festival de Cannes en mai dernier, l’animation a très peu de place sur la Croisette. Mais dans la catégorie court-métrage, elle a cette année été sacrée Palme d’or par le jury présidé par la réalisatrice hongroise Ildikó Enyedi et composé de l’actrice Karidja Touré, du scénariste et réalisateur Shlomi Elkabetz, de l’actrice et réalisatrice Charlotte Le Bon et de la réalisatrice Ana Lily Amirpour.
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Ils ont décerné leur récompense à la Hongroise Flóra Anna Buda qui présentait 27, un court-métrage sous forme de récit d’apprentissage qui parle d’une autre réalité, bien concrète en Europe de l’Est, celle de la crise du logement obligeant de nombreux·ses jeunes adultes à vivre ou retourner vivre chez leurs parents.
C’est le cas d’Alice, l’héroïne du court, qui, à 27 ans, vit encore chez sa mère et n’a ni vie privée ni relation amoureuse. Pour échapper à sa condition, elle vit dans une sorte de bulle érotique. Après être tombée dans le coma suite à un accident de vélo alors qu’elle était en état d’ébriété au retour de sa soirée d’anniversaire, elle réalise qu’il est temps pour elle de quitter le nid.
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Pensé comme un rêve érotique, animé par des couleurs chaudes qui transmettent la puissance de la frustration sexuelle de l’héroïne, 27 nous embarque dans un univers chaleureux, sensuel et psychédélique.
Le film est disponible sur Arte.tv jusqu’au 8 juin 2024.
