Le 46e Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand dévoile son palmarès

Le 46e Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand dévoile son palmarès

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© L’Agence du court métrage/Arte

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Par Konbini avec AFP

Publié le , modifié le

Après quatre jours de festival, les différents jurys ont tranché entre 133 courts-métrages pour récompenser les meilleurs.

Le film Une orange de Jaffa, réalisé par le cinéaste palestinien Mohammed Almughanni, a remporté le Grand Prix international du 46e Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand, plus grand événement du genre au monde, ont annoncé samedi les organisateurs. Celui-ci raconte l’histoire de Mohammed, un jeune Palestinien qui cherche désespérément un taxi pour lui permettre de franchir un poste de contrôle afin de rejoindre sa mère qui l’attend du côté israélien.

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Réalisateur, scénariste et chef-opérateur, Mohammed Almughanni est né à Gaza en 1994. Il a étudié la mise en scène à l’École nationale de cinéma de Lodz, en Pologne, avant de travailler sur de nombreux films à Cuba, dans les Territoires palestiniens, au Danemark ou encore en Chine. Ses œuvres comptent Blacklisted (2021), Son of the Streets (2020), Falafala (2019)…

Le Grand Prix national est revenu à la réalisatrice française Julia Kowalski, pour son film J’ai vu le visage du diable. Née en France de parents polonais, Julia Kowalski interroge à travers ses films son rapport à son pays d’origine, affinant sans cesse ses thèmes de prédilection : le milieu ouvrier, l’adolescence, la famille, la sexualité, alternant fictions et documentaires. Son premier long-métrage, Crache cœur, a été présenté en 2016 au Festival de Cannes dans la sélection de l’ACID.

Enfin, le Grand Prix de la compétition “Labo” est allé à AliEN0089 de la réalisatrice chilienne Valeria Hofmann. Quelque 133 courts-métrages, choisis parmi 9 400 films inscrits, étaient en compétition à cette 46e édition marquée par les contraintes budgétaires et par une réduction du nombre de programmes dans ses compétitions.

Cette édition, qui a connu une affluence record de 166 000 entrées, a fait la part belle aux femmes, et plus particulièrement à 24 réalisatrices européennes. Le jury chargé de départager les lauréats était de plus exclusivement formé de onze femmes.

Grand Prix international

  • Une orange de Jaffa de Mohammed Almughanni (Palestine/Pologne/France)

Grand Prix national

  • J’ai vu le visage du diable de Julia Kowalski (France)

Grand Prix Labo

  • AliEN0089 de Valeria Hoffman (Chili/Argentine)

Prix Spécial du jury international

  • Virundhu de Rishi Chandna (Inde)

Prix Spécial du jury national

  • Et si le soleil plongeait dans l’océan des nues de Wissam Charaf (France/Liban)

Prix Spécial du jury Labo

  • Nafura de Paul Heintz (France)

Prix du public international

  • Coal de Saman Lotfian (Iran)

Prix du public national

  • Les Mystérieuses Aventures de Claude Conseil de Marie-Lola Terver et Paul Jousselin (France)

Prix du public Labo

  • Wild Summon de Karni & Saul (Royaume-Uni)

Prix d’interprétation

  • Amira Chebli dans La Voix des autres de Fatima Kaci (France)
  • Ruzica Hajdari dans Kafana na Balkanu de Boris Gavrilović (Allemagne)

Prix du Meilleur film européen

  • 2720 de Basil da Cunha (Portugal/Suisse)

Prix de la Meilleure musique originale

  • “Committee” pour 27 de Flóra Anna Buda (Hongrie/France)

Prix Étudiant international

  • The Medallion de Ruth Hunduma (Éthiopie/Royaume-Uni)

Prix Étudiant national

  • There is No Friend’s House d’Abbas Taheri (Iran/France)

Prix Étudiant Labo

  • Los Rayos de una Tormenta de Julio Hernández Cordón (Mexique)