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Les fans de la série The Last of Us devront s’armer de patience : la saison 2 ne devrait sortir qu’en 2025, selon des déclarations à l’AFP du président de la programmation de la chaîne américaine HBO Casey Bloys, de passage jeudi à Lille au festival Séries Mania. Quand peut-on s’attendre à retrouver le duo formé par Joel et Ellie, incarnés respectivement par Pedro Pascal et Bella Ramsey ? “Je ne sais pas […] quelque part en 2025″, répond le patron américain au sujet du dernier gros succès de HBO.
Adaptée du jeu vidéo éponyme, The Last of Us, série post-apocalyptique où sévissent dictature militaire et infectés zombiesques, a séduit des millions de spectateurs et spectatrices à travers le monde et remporté un grand succès critique, à l’inverse de précédentes adaptations tirées de l’univers des jeux vidéo. “On ne sait jamais comment une série va marcher”, celle-ci est “très bien faite à tout point de vue” et “les gens reconnaissent la qualité”, commente Casey Bloys.
La saison 2 s’appuiera sur la deuxième partie du jeu vidéo, qui pourrait être découpée en deux saisons, a indiqué Casey Bloys. Un autre mastodonte de la chaîne s’apprête, en revanche, à tirer sa révérence avec l’ultime saison de Succession, diffusée à partir de dimanche aux États-Unis (le lendemain en France via le Pass Warner d’Amazon Prime Video). “C’était totalement la décision de Jesse [Armstrong, le créateur, ndlr] et je pense que suivre les créateurs est généralement la bonne chose à faire […]. Bien sûr, j’en aurais voulu plus, mais c’est comme ça”, a précisé Casey Bloys.
Il aimerait, d’ailleurs, produire d’autres séries ancrées comme elle et The White Lotus, “dans le présent, sans effets spéciaux, sans mythologie”, coûteuses financièrement et en temps, comme le sont The Last of Us et House of the Dragon, le spin-off de Game of Thrones. L’onéreuse série d’anticipation Westworld a ainsi été annulée à l’issue de sa quatrième saison, qui “pour une raison inconnue, n’a pas touché autant de monde que les précédentes”, selon lui.
Près d’un an après la fusion de WarnerMedia, maison mère de HBO, avec Discovery, qui a entraîné des licenciements, “nous sommes à un bon endroit en tant qu’entreprise”, assure-t-il. “Il y a eu beaucoup de restructurations mais la bonne nouvelle est que nous avons dépassé ce stade”.
Konbini avec AFP.