À travers les punchlines de Kery James, on a boxé avec Mouhammad Alix. L’occasion de parler de son retour avec un septième album, de celui de la Mafia K’1 Fry (?), de l’état du rap français, de celui des banlieues, de son association, du système et sa classe politique… entre quelques phases de combat bien intenses avec Ahmed El Moussaoui, champion français de boxe. Sur le ring comme derrière le micro, Kery James frappe toujours aussi juste et fort.
À voir aussi sur Konbini
C’est la rentrée des classes. Que le rap français ouvre son agenda à la page 30 septembre 2016, et note le grand retour de Kery James avec un nouvel album : Mouhammad Alix – en précommande juste ici. Pour fêter ça, on a invité Ali(x) Mathurin à enfiler les gants de deux de ses passions, la boxe et les mots, sur le ring de la punchline.
À ma gauche : Kery James, 20 ans de carrière et des textes toujours aussi percutants. Poids lourd du game, il travaille actuellement sur une pièce de théâtre, un long métrage, une autobiographie, et se prépare à investir le Zénith de Paris le 30 novembre prochain pour y scander son septième album (plus que réussi). Par ailleurs, chaque exemplaire vendu de ce nouvel essai rapportera 50 centimes d’euro à l’A.C.E.S. (Apprendre, comprendre, entreprendre et servir), association qu’il a fondée en 2008 et qui fait du soutien scolaire et aide au financement d’études supérieures pour les jeunes défavorisés.
À ma droite, deux partenaires : le premier, Ahmed El Moussaoui, champion français de boxe qui nous a fait l’honneur de sa présence ; le deuxième, Konbini, équipé de la discographie du pilier du rap français. D’hier à aujourd’hui, d’un classique à l’autre, du “Message” avec Ideal J (1998) à “Racailles” (2016) en passant par “Banlieusards” (2010), le combat continue pour le porte-parole d’une génération oubliée.
Rap français, banlieues, politique et… un retour de la Mafia K’1 Fry (?)
Après Booba, Akhenaton, Oxmo Puccino, c’est donc au tour d’une autre plume historique du hip-hop hexagonal de se plier à l’interview punchline. Sur le ring comme derrière le micro, Kery James frappe toujours aussi juste et fort.
Son retour avec un septième album, celui de la Mafia K’1 Fry (?, vous avez bien lu) au cinéma et en musique, l’état du rap français, celui des banlieues, son association A.C.E.S., le système et sa classe politique, le passé, le présent, l’avenir : entre quelques phases de combat bien intenses, on a discuté avec le Dernier MC des sujets qui l’ont construit et ont fait de lui le militant engagé qu’il demeure, aujourd’hui, avec autant de force et de détermination.
À travers les punchlines de Kery James, on a boxé avec Mouhammad Alix :
Merci à Kery James et son équipe, à Musicast, à ‘La Salle’ et à Ahmed El Moussaoui pour leur agréable disponibilité.
Merci à la team Konbini : Simon Meheust et Adrian Platon pour leur science (et patience) du montage, Paul Bled et Lise Danger à la prod’, Manuel ‘Dr. Dre’ Lormel au son, Sara Bentot à la créa’ et Arthur DC King.