Il n’y a que Barack Obama pour inviter Janelle Monáe et Kendrick Lamar à se produire à la Maison-Blanche pour la fête nationale. La preuve en images.
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Pour la dernière fête nationale de son mandat, Barack Obama a organisé sa traditionnelle fête du 4 Juillet, à la Maison-Blanche, conviant Kendrick Lamar et Janelle Monáe à interpréter quelques-uns de leurs titres. Le premier président noir des États-Unis a pris pour habitude d’inviter des militaires et leurs familles à un barbecue-concert, afin de célébrer le jour de la déclaration d’indépendance au 1600 Pennsylvania Avenue. C’est sûr, nous sommes bien aux États-Unis.
Kendrick Lamar se censure
Kendrick Lamar a joué “Swimming Pools (Drank)”, “Money Trees”, “Bitch Don’t Kill My Vibe”, “Poetic Justice”, “A.D.H.D”, et ce qui est devenu l’hymne du mouvement Black Lives Matter, “Alright”. Le site Consequence of Sound relève que le rappeur a dû retravailler ses titres pour en expurger la plupart des mots qui auraient pu choquer – on peut être le fils spirituel de Tupac et savoir se tenir à la Maison-Blanche.
De son côté, Janelle Monáe a joué “Dance Apocalyptic”, “Q.U.E.E.N.”, “Electric Lady” ainsi qu’une reprise de “Let’s Go Crazy” de Prince. À l’issue de leur performance, le président est monté sur scène avec eux pour se faire le défenseur des artistes :
“Ce sont des artistes fantastiques. Ils sont talentueux, populaires et font de grandes choses, mais ils sont également tout à fait conscients de leurs responsabilités et de leurs obligations. Ils investissent beaucoup de temps et d’efforts dans des causes qui le méritent. Nous sommes très fiers d’eux pour cela.”
C’était alors l’occasion pour Barack Obama de chanter “Happy Birthday” à sa fille Malia, qui fêtait ses 18 ans ce jour-là. Tout le monde n’a pas la chance d’atteindre sa majorité aux côtés de Kendrick Lamar et Janelle Monáe.
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Président-spectacle
Pendant sa présidence, Barack Obama aura réussi un sacré grand écart : incarner le chef de la première puissance du monde, tout en se prêtant à de nombreuses mises en scène cool, voire humoristiques, qui l’ont inscrit dans la pop culture.
De son interview surréaliste avec Zach Galifianakis pour Funny or Die à sa rando avec Bear Grylls, en passant par son amour pour la culture hip-hop, le président Obama a le talent de réussir à paraître sympathique là où de nombreux autres politiques s’y casseraient les dents.