Dès jeudi 15 décembre, vous pourrez découvrir la nouvelle série du photographe Kares Le Roy, lors de l’exposition Ashayer — Les derniers nomades d’Iran, à Paris.
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À travers son travail, Kares Le Roy met un point d’honneur à voyager et aller à la rencontre d’ethnies reculées. Ce photographe français avait déjà fait un premier voyage sur le continent asiatique qui a inspiré son livre photo intitulé 56 000 kilomètres — un continent et des hommes. Il est récemment revenu d’un séjour en Iran et il a achevé son projet Ashayer : une épopée photographique sur les derniers nomades qui peuplent les paysages de l’ancienne Perse et d’Asie Centrale.
Kares Le Roy est reparti vers l’Orient au cours d’un périple en van qui a duré seize mois et durant lequel il s’est immergé dans le monde tribal. Le photographe a partagé le quotidien et la migration du bétail de différents groupes ethniques qui survivent dans ces régions. Avec Ashayer (“nomades” en persan), il signe une œuvre relatant son expédition, de la France à l’Afghanistan en passant par l’Iran, comme un beau témoignage sur une culture menacée de disparaître aux confins du monde.
Maîtrisant l’art du portrait, Kares a autant a saisi l’âme des villages que les visages des nomades, en famille ou s’occupant de leur bétail, à travers une belle lumière solaire. Au cours de cette épopée photographique, il a réuni quelques curiosités d’Orient. L’exposition sera accompagnée d’une vente d’objets que le photographe a ramenés de ses voyages en Perse et en Asie Centrale depuis trois ans : des tapis d’Iran, des kilims de nomades Qashqai, de la soie de Samarcande et des lainages turkmènes…
Cette exposition aura lieu du 15 au 24 décembre 2016 au 4 rue du Dahomey, XI Paris (galerie ouverte tous les jours de 14 heures à 21 heures). Le livre Ashayer est toujours en vente en ligne sur le site.
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