C’est sans prévenir que Sarah Brady, mannequin et monitrice de surf en relation avec l’acteur Jonah Hill en 2021, a partagé des screenshots révélateurs sur le comportement de son ex-compagnon et sur ses tendances manipulatrices et émotionnellement abusives. Les messages sont ainsi truffés de signaux qui indiquent clairement un contrôle sur les fréquentations, l’exposition, la conduite, le physique ou encore l’accoutrement de Sarah Brady.
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Sans réellement nommer l’acteur américain (malgré le nom “Jonah” de son interlocuteur), la mannequin et surfeuse a publié en story Instagram des conversations privées avec son ex-compagnon, le qualifiant de “manipulateur” et de “misogyne narcissique”, affirmant qu’il lui lançait des ultimatums sous prétexte de défendre ses “limites” à lui. “Ceci est un avertissement à toutes les filles”, a partagé l’Américaine dans le fameux post Instagram. “Si votre partenaire vous parle de cette façon, prévoyez un plan de sortie.”
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Les messages et les révélations de Sarah Brady dévoilent un contrôle sur ses fréquentations, Jonah Hill l’interdisant de traîner avec les personnes qu’il ne validait pas. La plupart des messages concernent aussi l’exposition de la jeune femme sur ses réseaux sociaux, qui déplaisait énormément à l’acteur, lui indiquant que si elle devait “poster des photos d’elle en maillot de bain”, il n’était pas le bon partenaire pour elle. Une situation cocasse lorsque l’on sait que la jeune femme est monitrice de surf. Dans un récent post Instagram, Brady confie : “Je ressors une photo que j’ai retirée à la demande d’un misogyne narcissique.”
Face à ces révélations, plusieurs proches de l’acteur sont monté·e·s au créneau pour le défendre, dénonçant une regrettable tentative de “cancel” (anglicisme utilisé pour définir l'”annulation” ou l'”aliénation” d’une figure publique suite à un comportement déplorable). De nombreux·es internautes accusent également la jeune femme d’avoir fait fuiter les conversations par jalousie suite à l’annonce de la grossesse d’Olivia Millar, compagne actuelle de Jonah Hill.
Sauf que le dossier mérite de dépasser le simple stade de lecture à travers la loupe controversée de la cancel culture ou de l’ex vengeresse et de plutôt viser une compréhension plus globale du phénomène de l’abus émotionnel, que beaucoup de personnes subissent, notamment face à des pervers·es narcissiques dans les pires scénarios. Sarah Brady, malgré les accusations, tient d’ailleurs à préciser “qu’un partenaire émotionnellement violent n’est pas forcément une mauvaise personne. Cependant, cela ne veut pas dire que c’est normal”.
Accusation de comportement prédateur
Dans la foulée des déclarations de Sarah Brady, et motivée par la libération de la parole concernant Jonah Hill, c’est l’actrice Alexa Nikolas, révélée dans la série Nickelodeon Zoey 101 en 2012, qui s’est confiée sur le comportement prédateur de l’acteur, notamment au vu d’un incident survenu en 2016, alors qu’elle n’était âgée que de 16 ans et lui de 24 ans.
“Il m’a plaquée contre la porte et m’a enfoncé sa langue dans la gorge. J’étais tellement consternée que je l’ai repoussé et j’ai couru à l’intérieur.”
Jonah Hill a répondu via son avocat, qualifiant les accusations de Nikolas de “fabrication complète”, ajoutant que “cela n’était jamais arrivé” et affirmant même que la source en question était “manifestement non fiable”, qualifiant la jeune femme “d’accusatrice en série qui a porté des accusations diverses contre de nombreux hommes de l’industrie du divertissement”.
Une réponse maladroite
Si Sarah Brady est très active sur les réseaux sociaux depuis le début des révélations, l’acteur Jonah Hill ne s’est pas encore exprimé sur la question. À la place, via sa marque de vêtements et accessoires Meaningful Existence, il a dévoilé une nouvelle gamme de produits incluant casquettes, chaussettes et tote bags floqués de la mention “complete unrelenting control” (“un contrôle total et implacable”). Autant dire que le timing est plutôt mauvais.
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