Paris a connu en 2021 un nombre record de jours de tournages, tous genres confondus (courts et longs-métrages, séries, documentaires, publicités), un phénomène qui s’explique selon la mairie par un effet de rattrapage vis-à-vis de 2020 et le boom des séries de plateforme.
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Notre-Dame brûle de Jean-Jacques Annaud, L’amour c’est mieux que la vie de Claude Lelouch… La capitale a accueilli en 2021 les tournages de 110 longs-métrages, contre 93 en 2020, et 64 séries, comme l’année précédente, indique la mairie mercredi dans un communiqué.
Si cela ne constitue pas un record, en revanche, les plus de 7 000 jours de tournage cumulés sont une première, souligne la mairie qui le présente comme un “record d’attractivité”. La durée des tournages des séries explique ce record, avec des plateformes (Netflix, Apple TV, Amazon, HBO) qui “résonnent plus en termes de mois que de semaines”, souligne à l’AFP Michel Gomez, délégué de la Mission cinéma.
Selon M. Gomez, qui s’occupe des autorisations et de l’accueil de ces tournages, ce record s’explique aussi “par un effet de rattrapage” vis-à-vis des deux confinements de l’année 2020, en particulier pour les films et les publicités. Avec ses séries vedettes, dont Lupin (saison 3) et Emily in Paris (saison 2), Netflix a amplement aidé la capitale à “retrouver un niveau de production en croissance” en 2021, selon la mairie qui mentionne aussi l’arrivée sur ce marché de Disney, qui a tourné une mini-série sur Malik Oussekine, l’étudiant tué par des policiers en 1986.
Côté français, “les acteurs historiques” de l’audiovisuel “poursuivent leurs activités”, dit aussi la mairie en mentionnant France Télévisions (Munch, L’Art du crime), Canal+ (Marie-Antoinette, Narvalo), TF1 (Balthazar, Clem), Arte, M6 et OCS.
Konbini avec AFP