Gunna est libéré de prison après avoir plaidé coupable d’une accusation de complot de racket. Selon WSB-TV, le rappeur a négocié un plaidoyer qui le condamnait à cinq ans de prison, dont un an ferme. Les quatre années restantes de sa peine ont finalement été suspendues et seront soumises à des conditions spéciales, notamment 500 heures de travaux d’intérêt général.
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En mai dernier, Young Thug et Gunna ont été accusés par la loi RICO (pour Racketeer Influenced and Corrupt Organizations), qui peut faire tomber toutes les personnes affiliées à un gang, peu importe leur niveau d’implication. Leur label, YSL Records était soupçonné d’être la pièce maîtresse d’un gang.
Après la sentence, Gunna a publié une déclaration, via WSB-TV, disant : “Bien que j’aie accepté de toujours dire la vérité, je veux qu’il soit parfaitement clair que je n’ai PAS fait de déclarations, que je n’ai PAS été interrogé, que je n’ai PAS coopéré, que je n’ai PAS accepté de témoigner ou d’être un témoin pour ou contre une partie dans cette affaire et que je n’ai absolument PAS l’intention d’être impliqué dans le processus du procès de quelque manière que ce soit”.
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Le problème avec la déclaration de Gunna, c’est qu’une vidéo de l’audience circule sur les réseaux sociaux et dans une séquence particulière, l’artiste affirme que des membres de YSL ont commis des crimes de gang. Gunna ne cite personne dans sa déclaration, mais c’est suffisant pour que certains internautes affirment que le rappeur est une “balance”. L’argument principal étant que Young Thug a toujours nié l’implication d’YSL dans des affaires de gang.
Ces déclarations sont évidemment à prendre avec des pincettes et seront débattues dans le procès d’YSL Records prévu le 9 janvier 2023.
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