La possibilité d’immersion qu’offre cette nouvelle technique séduit de plus en plus de grands noms du cinéma.
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Présenté à Cannes en mai dernier, le court-métrage du réalisateur mexicain Alejandro González Iñárritu Flesh and Sand a offert un nouveau regard sur les migrants. Grâce à l’utilisation de la réalité virtuelle, les spectateurs présents ont en effet été plongés dans leur détresse quotidienne.
Dans son sillage, le studio consacré aux formats immersifs Atlas V compte promouvoir cette méthode encore peu développée dans le monde cinématographique, pour le moment principalement utilisée dans le domaine des jeux vidéo. Comme le rapporte Variety, cette initiative française lancera ses deux premières productions au festival de Sundance.
Seront ainsi projetés Spheres, une production de Darren Aronofsky réalisée par Eliza McNitt, une immersion dans des paysages cosmiques inspirée de la photo Un point bleu pâle, et BattleScar, œuvre de Nico Casavecchia et Martin Allais, véritable plongée dans l’émergence de la scène punk du New York des années 1970.
Dans un communiqué de presse, on apprend également que Gaspar Noé aurait fait confiance au studio pour sa prochaine réalisation. Le cinéaste italo-argentin signerait ainsi sa première œuvre immersive, diversifiant encore un peu plus une filmographie déjà éclectique, trois ans après le sulfureux Love.