Garry Marshall, réalisateur de Pretty Woman et de Princesse malgré elle, est mort

Garry Marshall, réalisateur de Pretty Woman et de Princesse malgré elle, est mort

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Richard Gere et Julia Roberts en 1990 dans Pretty Woman (© Warner Bros.)

Grand spécialiste de la comédie romantique, il avait propulsé Julia Roberts et Anne Hathaway au rang de stars internationales. 

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Né en 1934, Garry Marshall s’est éteint mardi 19 juillet à cause de complications liées à une pneumonie. Il avait 81 ans. Après s’être installé à Hollywood en 1961, ce réalisateur américain s’était fait connaître dans le milieu en réalisant quelques sitcoms populaires dans les années 1970 (The Odd CoupleHappy Days, Laverne et Shirley…), avant d’accéder à la renommée internationale en 1990 avec son hit Pretty Woman, un film qui lui a permis de gagner une réputation de spécialiste des comédies romantiques, et a offert à Julia Roberts l’un de ses rôles les plus marquants.

Passionné par son travail

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Traduction : “‘J’adore travailler’, disait Garry Marshall à Amy Kaufman au printemps dernier. Une superbe interview.”

En dépit de son grand âge, Marshall était toujours actif et passionné par son travail, comme il l’évoquait encore dans l’interview ci-dessus au LA Times, donnée pour promouvoir son dernier long-métrage, Joyeuse fête des mères, sorti en mai. Très moyen, le film avait fait jaser en raison des 3 millions de dollars (2,72 millions d’euros, tout de même) de salaire reçus par Julia Roberts pour seulement quatre jours passés sur le tournage — mais il était la preuve de l’envie toujours prégnante de Garry Marshall de faire du cinéma.

Il n’a même jamais été autant présent que ces quinze dernières années : après Princesse malgré elle en 2001, premier rôle remarqué d’Anne Hathaway sur grand écran (qu’elle a repris dans la suite sortie en 2004), Garry Marshall avait réalisé Valentine’s Day en 2010 et Happy New Year en 2011, coup sur coup. Des comédies romantiques qui n’hésitaient pas à se placer à des endroits stratégiques du calendrier — et pouvaient compter sur des castings cinq étoiles (particulièrement impressionnant pour le premier : Jessica Alba, Jessica Biel, Bradley Cooper, Patrick Dempsey et une dizaines d’autres — même si le second avait pour lui Robert de Niro, Michelle Pfeiffer, Zac Efron et Ashton Kutcher).

Qu’on apprécie ou non la filmographie de Marshall, il aura eu une influence indéniable sur la production cinématographique internationale. Son œuvre (et le succès de Pretty Woman) a inspiré des dizaines de longs-métrages aux États-Unis comme en France, avec de l’amour et des affiches sur fond blanc, bâtissant une vision du couple de comédie romantique que beaucoup s’attachent aujourd’hui à déconstruire.