Fatima Yamaha, toujours là quand on a besoin de lui.
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Si vous ne connaissez pas encore le personnage, rapide présentation : après avoir galéré plusieurs années à produire des sons çà et là, pour des rappeurs ou pour lui, Bas Bron a décidé de changer une nouvelle fois de nom au début des années 2010, choisissant un pseudo à consonance féminine, Fatima Yamaha (Fatima parce qu’il vivait alors dans un quartier turc et Yamaha parce qu’il regardait beaucoup d’anime à l’époque). Il balance alors l’un des meilleurs titres de ces dernières années, “What’s a Girl to Do”, qui stagnera quelque temps dans la confidentialité jusqu’à ce que le label Dekmantel remarque le morceau et le ressorte.
En 2015, Fatima Yamaha participe alors à la Boiler Room du label amstellodamois, ce qui le fait connaître à un plus large public. Il sort quelques mois plus tard un album génial, Imaginary Lines, claque des remix à droite à gauche et se produit un peu partout. Ne se reposant jamais, l’artiste néerlandais vient de sortir chez Dekmantel un nouvel EP, Araya, repéré par Tsugi, qui va enchanter votre début de semaine et vous extirper de la morosité de ce temps pluvieux.
Un EP de trois morceaux, dont l’un est particulièrement énergique, qui confirme non seulement que Fatima est le boss de synthé, mais surtout qu’il met tout le monde d’accord. De quoi se mettre en jambe avant son passage au Peacock Festival ce vendredi 17 février.