Le huitième opus de la franchise Fast & Furious pourrait être filmé à Cuba. Une première pour une production hollywoodienne depuis les années 1960.
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Comment se renouveler quand une franchise en est à son huitième film ? Peut-être en s’exilant dans une contrée habituellement inaccessible aux caméras. Pour Fast & Furious 8, dont la sortie est prévue en 2017, le studio Universal Pictures souhaiterait tourner à Cuba, selon le Hollywood Reporter, mercredi 6 janvier.
Coutumier des décors éloignés des États-Unis (Londres, le Japon, Abou Dabi…), Fast & Furious franchirait un nouveau cap avec Cuba. Le film deviendrait le premier long-métrage hollywoodien à être shooté sur l’île depuis les années 1960 et la mise en place par les États-Unis d’un embargo en réponse aux nationalisations expropriant des compagnies américaines, en 1962.
Selon le studio, cité par le Hollywood Reporter, le réalisateur F. Gary Gray et la production attendent encore le feu vert des gouvernements américain et cubain, mais le processus est bel et bien engagé. Le cinéaste lorgnerait aussi sur d’autres contrées exotiques, telles la Russie ou l’Islande.
Les relations entre Cuba et les États-Unis se sont quelque peu détendues au cours des années 2000. Le processus s’est accéléré sous la présidence Obama, jusqu’au rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays au mois de juillet dernier.
En 2014, un film indé américain avait été tourné sur l’île, Papa, de Bob Yari, le premier depuis les années 1960. Showtime vient par ailleurs d’annoncer qu’un épisode de House of Lies serait réalisé à La Havane, une première également. Mais le tournage de Fast & Furious représente un défi plus gros encore, tant par l’ampleur de la production que par l’exposition de la franchise, dont le septième épisode a constitué l’un des plus gros succès au box-office de tous les temps.