Exclu : Aloïse Sauvage rassemble des acteurs de 120 Battements par minute dans le clip de “Hiver brûlant”

Exclu : Aloïse Sauvage rassemble des acteurs de 120 Battements par minute dans le clip de “Hiver brûlant”

Avec Eddy de Pretto, Angèle ou encore Clara Luciani, Aloïse Sauvage fait partie d’une nouvelle vague de talents francophones sur lesquels on mise. Aujourd’hui, la jeune femme dévoile un clip puissant qui ne fait que confirmer cette certitude.

À voir aussi sur Konbini

Depuis quelques mois, son nom résonne de plus en plus fort au sein de la nouvelle scène française. Et pour cause, en l’espace de deux morceaux, “Ailleurs Higher” et “Aphone”, Aloïse Sauvage, 25 ans, actrice, danseuse et chanteuse, a su imposer sa patte. Sa particularité : des productions électro délicates et minimales composées par Abraham Diallo, des beats et une énergie hip-hop incontestable ainsi qu’une attention minutieuse portée aux mots et à l’interprétation qui n’est pas sans rappeler celle d’Eddy de Pretto, pour qui elle a d’ailleurs déjà servi de première partie.

Si son visage vous dit quelque chose, c’est que la jeune artiste s’est retrouvée à l’affiche du flamboyant 120 battements par minute dernièrement récompensé aux César par les prix du meilleur film, du meilleur acteur dans un second rôle, du meilleur espoir masculin, du meilleur scénario original, du meilleur montage et de la meilleure musique originale (rien que ça). Elle y incarnait alors Eva, une jeune activiste d’Act Up-Paris chargée de faire respecter l’ordre dans les réunions de l’association.

Pour illustrer son dernier titre nommé “Hiver brûlant”, un morceau fougueux qui joue encore une fois brillamment avec les mots, c’est tout naturellement vers ses camarades comédiens qu’elle s’est tournée. Réquisitionnés pour le clip, Bastian Pauty, Liza Lapert, Thibault Evrard, Arnaud Valois, Félix Maritaud et Aloïse elle-même s’en donnent à cœur joie sur une prod’ guerrière, se livrant à une chorégraphie fiévreuse, presque enragée, fidèle à l’énergie délivrée par sa musique depuis ses débuts avec “Aphone” (“Aphone à force d’être à fond”). De ce clip autoproduit et réalisé par Zenzel, Aloïse nous raconte :

“J’ai convié dans ce clip des amis comédiens que j’aime et dont je trouve la gueule/la personnalité très singulière.
Je voulais retranscrire l’urgence d’un cri et le feu qui brûle en nous.
Quand on en a assez des larmes qui ne sèchent pas.
Quand on veut le soleil et pas juste l’éclaircie sur le palier en bas.”

Pour l’instant, aucune date de sortie d’album n’est prévue. Aloïse prend le temps de créer et de peaufiner son projet. Et c’est sûrement pour le mieux, on en est convaincus.