Pour le coup, il y avait de la concurrence. Entre du biopic musical mi-typique Oscarisable mi-complètement fou, l’un des plus grands blockbusters du XXIe siècle, le retour d’un film culte porté par Tom Cruise, un film Netflix impressionnant sur la Première Guerre mondiale, Colin Farrell et son âne dans les prés irlandais, le blockbuster que personne n’avait venu venir signé A24 qui rafle tout sur son passage, le drame aride sur une cheffe d’orchestre pétant un câble, une Palme d’or emplie de vomi, un débat aussi déchirant que passionnant sur une décision à prendre pour les femmes et l’un des films de Spielberg les plus intimes, ce n’était clairement pas évident.
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C’est sûr que les précédentes cérémonies pouvaient nous laisser deviner le prix, mais voilà : Everything Everywhere All at Once remporte le saint-graal. Une récompense qui accompagne les statuettes du Meilleur acteur dans un second rôle, de la Meilleure actrice dans un second rôle, du Meilleur scénario original, du Meilleur montage et du Meilleur réalisateur remportées par ce film.
Le grand gagnant, définitivement.