À travers le texte du titre culte d’IAM “Demain c’est loin”, retour sur les convictions, le passé, l’histoire et le présent d’Akhenaton. De Marseille à New York, des “parties de foot improvisées sur le bitume” aux rues du Bronx, mais aussi d’un sujet comme l’école à d’autres comme la police, la politique, les armes, la culture, la religion… introspection en 25 minutes.
À l’occasion de l’exposition Hip-Hop, du Bronx aux rues arabes qui se déroule actuellement et jusqu’au 26 juillet 2015 à l’Institut du monde arabe, nous avons rencontré, une nouvelle fois, Akhenaton. Directeur artistique de l’expo, le leader d’IAM nous a accordé un tête-à-tête de 45 minutes au cours duquel nous sommes longuement revenus sur son histoire, ses convictions, ses avis sur des sujets de société, d’hier à aujourd’hui.
De son passé à Marseille en tant que Philippe Fragione à son coup de foudre avec le rap à New York sous le nom de Chill et son tout premier enregistrement (en pyjama) dans un studio du Bronx ; de ses “parties de foot improvisées sur le bitume” et son adolescence dans le “Bloc 20” à sa relation avec sa mère ou la police en passant par une mésaventure qui aurait pu encore plus mal tourner lors de son pied-à-terre à la Grosse Pomme. Mais aussi des sujets comme l’école, les armes, la politique, la culture ou la religion… et des faits plus précis comme la vraie représentation des “lumières oranges qui s’allument” dont AKH parlait dans “Demain c’est loin“, il y a 18 ans.
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Justement : c’est face à ce (plus grand ?) classique du rap français et l’un des morceaux les plus emblématiques d’IAM que nous avons mis Akhenaton. À travers son deuxième couplet et son texte fidèlement illustré par le clip, et sans oublier le premier et excellent couplet de Shurik’n (absent, à notre grand regret), introspection de Sentenza.
Journalistes : Louis Lepron et Rachid Majdoub
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