Considéré comme l’un des cinéastes les plus intéressants de ces dernières années, le Français Alexandre Aja revient avec un nouveau thriller en collaboration avec Netflix. On l’avait laissé en 2019 avec Crawl, un film survivaliste dans lequel les héros doivent affronter de redoutables alligators. Efficace, son dernier projet avait même été validé par Quentin Tarantino, qui avait clamé que c’était son film préféré de l’année, tant il l’avait impressionné “d’un point de vue purement cinématographique”.
Pour son prochain film, il a offert le premier rôle à Mélanie Laurent, qui semble être en bons termes avec la plateforme puisqu’elle était récemment dans Six Underground (2020) de Michael Bay. Elle donnera cette fois la réplique aux Français Mathieu Amalric et Malik Zidi. Si Alexandre Aja produira en partie son projet, il s’est associé à Vincent Maraval et Brahim Chioua (Climax), ainsi qu’à Noëmie Devide (Spring Breakers), et son fidèle collaborateur Grégory Levasseur.
Dans ce premier teaser, on voit Mélanie Laurent dans une situation anxiogène, attachée comme une prisonnière face à des écrans et des compteurs d’oxygène. Son seul lien avec le monde extérieur semble être une mystérieuse voix qui va la guider.
Intitulé Oxygen, le film sera disponible au printemps sur Netflix. En attendant une bande-annonce qui devrait arriver prochainement, le géant du streaming a dévoilé quelques images dans lesquelles on peut apercevoir Mélanie Laurent branchée et en panique. L’actrice va camper une amnésique prisonnière d’un caisson de cryogénisation et va entamer une véritable course contre la montre, privée d’oxygène.
Le cinéaste a expliqué en exclusivité à nos confrères de Première qu’il avait récupéré ce projet dans les cartons de Hollywood :
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“C’est amusant, car tout est vraiment une histoire de confinement. Au départ, ce projet était sur la black list, un script de Christie LeBlanc que je devais seulement produire, car j’étais pris par la préparation d’un autre film américain. Sauf que le Covid est arrivé, et j’ai dû rentrer à Paris au moment du confinement de mars. […] C’était une mise en abyme de ce qu’on vivait à ce moment-là. Cette réflexion sur l’oxygène, l’air, le fait de respirer… Il y avait une sorte d’évidence.
Avec les autres producteurs, on a décidé de l’envoyer à Netflix, qui a très vite réagi. Si on pouvait le faire en France, presque tout de suite, la plateforme nous donnait son feu vert. Donc on l’a tourné l’été dernier dans les studios d’Ivry-sur-Seine, en français, avec Mélanie Laurent.
C’est vrai que c’était une chance d’avoir un scénario qui se concentre principalement sur un seul personnage et où, à 80 %, il s’agit de montrer quelqu’un d’enfermé. En période d’épidémie, c’est plus facile à tourner qu’un grand film historique !”