La chanteuse était présente dans la catégorie révélation féminine.
Ce vendredi 12 février, se tenait une drôle de compétition. Celle des meilleurs artistes francophones, réunis dans le vaisseau de la Seine musicale, à quelques kilomètres de Paris et alors que la Covid avait mis à mal les festivités et concerts pendant de longs mois. Si les masques étaient de rigueur, l’ambiance électrique se lisait sur les visages des journalistes, techniciens, labels, nommés, rassemblés tous ensemble pour la première fois depuis un an.
À cette occasion qui a laissé place à un public intégralement masqué afin de pouvoir profiter de plusieurs performances et des sacres, on a décidé de suivre Lous and the Yakuza. L’artiste, nommée dans la catégorie des révélations féminines aux côtés de Clou et d’Yseult, a fait parler d’elle tout au long de 2020 à travers la sortie de son premier album, Gore, serti de sublimes clips, de “Dilemme” à “Tout est gore”.
L’artiste belge, et c’est une chose rare pour un(e) artiste francophone, a aussi eu droit à des passages médiatiques dans des médias américains aussi réputés que le New York Times, NPR ou le late show de Jimmy Fallon. Tant de raisons qui nous ont poussé à nous incruster dans les coulisses de sa performance aux Victoires de la musique, alors qu’elle devait jouer le sombre “Quatre heures du matin”.