Eh non, aux États-Unis, les œuvres créées par les IA ne sont pas protégées par le droit d’auteur

Eh non, aux États-Unis, les œuvres créées par les IA ne sont pas protégées par le droit d’auteur

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© Tingey Injury Law Firm/Unsplash

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Par Konbini arts

Publié le , modifié le

Un juge vient de trancher dans le cas de l’affaire Thaler v. Perlmutter.

En septembre 2022, on vous parlait de cette affaire qui devait nous en apprendre un peu plus sur le statut des œuvres créées par IA : peuvent-elles être considérées comme des propriétés intellectuelles alors qu’elles ont été générées par des machines ? Dans le cas de l’artiste Kris Kashtanova, oui. À l’issue d’un procès, cette graphiste a obtenu des droits d’autrice sur sa bande dessinée Zarya of the Dawn, traduite en 15 langues et produite grâce à une IA. Toutefois, dans le cas de Kashtanova, seuls les dessins ont été générés par une IA ; le récit, la structure et l’univers sortaient de son esprit humain à elle. Aux États-Unis, Kris Kashtanova fut la première artiste à obtenir des droits d’autrice sur son œuvre générée par IA.

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Mais il semblerait que ce ne soit pas le cas pour tout le monde, à partir du moment où l’esprit humain n’intervient que peu sur la production par intelligence artificielle. Dans le cadre de l’affaire Thaler v. Perlmutter, un juge états-unien a récemment tranché que les œuvres générées par une IA ne peuvent pas être protégées par le droit d’auteur, rapporte Hypebeast. Il s’est opposé à reconnaître une œuvre IA comme une propriété intellectuelle digne de ce nom. Thaler voulait inscrire au United States Copyright Office son œuvre non humaine, et a fait appel. Le juge a exprimé que la “paternité humaine est une exigence fondamentale” pour pouvoir protéger une œuvre. La zone grise légale autour des IA continue de s’éclaircir à travers moult enquêtes en cours.