Ça y est, enfin : trois ans après la bombe Future Nostalgia, son second album aux influences délicieusement disco, la queen Dua Lipa s’apprête à annoncer un troisième album. C’est en tout cas ce que ses récentes activités sur les réseaux indiquent, entre suppression de tous ses posts Instagram et modification de ses pochettes d’albums et vignettes YouTube.
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En août dernier déjà, dans une interview pour Vogue France, Dua Lipa partageait avec parcimonie des informations sur ce prochain disque tant attendu, dévoilant qu’il sortirait en 2024, et qu’on y retrouverait des sonorités inspirées de la psychedelia des années 1970, éloignées de la house et du disco de Future Nostalgia. Cette ère psychédélique est connue pour être influencée par les stupéfiants psychédéliques, de quoi prévoir des textures sonores inédites et surprenantes. Mais du coup, avec si peu d’informations, qu’est-ce qu’on espère vraiment de cet album ? Et, surtout, qu’est-ce qu’on n’espère pas ?
On espère : qu’il s’appelle Kaleidoscope
Si nos calculs sont bons, et que les déformations de pochettes d’albums et de vignettes YouTube nous ont mené·e·s sur la bonne voie, le troisième album de Dua Lipa devrait s’appeler Kaleidoscope — ou un truc dans le genre. Alors on est peut-être totalement à côté de la plaque, mais si ça se révèle vrai, vous l’aurez entendu ici en premier.
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On n’espère pas : une rupture totale avec le genre disco
Bon, on le sait : il faut laisser aux artistes la liberté de se réinventer. Mais bon, la couronne de nouvelle reine du néodisco lui allait si bien et cette nouvelle esthétique sonore sur Future Nostalgia a véritablement sauvé notre confinement. Du coup, quand on a entendu la nouvelle direction inspirée de la psychedelia des années 1970 et qu’on a vu cette boule à facettes s’éclater dans le clip de “Dance The Night”, symbolisant la fin de son règne disco, ça nous a éclaté le cœur par la même occasion. Allez, Dua, un petit dernier pour la route, steuplé.
On n’espère pas : trop de sonorités façon Tame Impala
Qu’on soit bien clair·e·s : on voue un culte indicible à Tame Impala et son art musical. Mais lorsque Dua a confirmé bosser avec Kevin Parker, le visionnaire derrière le band australien, on s’est un peu inquiété·e·s. Ce n’est pas que le mélange des deux univers fasse forcément peur, au contraire, mais la patte de Tame Impala est tellement identifiée qu’on aurait peur qu’elle ne phagocyte celle de Dua Lipa, au risque de nous plonger dans un album de Tame Impala chanté par Dua Lipa. Bon, en vrai, on n’est pas à l’abri d’une bonne surprise. Du Tame Impala, oui. Trop de Tame Impala, non.
On espère : une esthétique à la hauteur de Future Nostalgia
Quand on voit la force de frappe de l’univers visuel de Future Nostalgia, on espère que Dua et ses équipes se démènent comme des oufs pour livrer un nouvel univers à la hauteur. Rien que de penser à la pochette de l’album, shootée par l’états-unien Hugo Comte, on se dit que cette nouvelle galette aura du mal à surpasser l’esthétique de l’ancienne.
On espère : des collabs avec son chéri Romain Gavras
Depuis février 2023, la chanteuse vit une romance avec le cinéaste français Romain Gavras, cofondateur du collectif Kourtrajmé et réalisateur des films Le Monde est à toi (2018) ou Athena (2022). Gavras est également connu pour son travail sur certains clips emblématiques de cette dernière décennie, à l’image de ceux de “Gosh” pour Jamie XX, “No Church In The Wild” pour Jay-Z et Kanye West, mais surtout “Bad Girls” de M.I.A., dont la vibe un peu destroy irait à ravir à Dua Lipa. On croise les doigts.
On n’espère pas : des featurings problématiques
L’un des plus gros succès de la carrière de Dua Lipa demeure son titre “Levitating”, et notamment sa version en remix avec DaBaby. Problème : ce même DaBaby a tenu des propos homophobes et sérophobes en plein concert au Rolling Loud en 2021, suite à quoi la chanteuse, fervente alliée de la cause LGBTQIA+, s’était dite “surprise et horrifiée”.
Pour l’anecdote, alors que le roll out de son album semble avoir débuté avec une déformation des pochettes de sa discographie sur les plateformes, Dua Lipa réaffirme sa désolidarisation avec le rappeur états-unien en l’évinçant de la pochette du single de “Levitating”. On n’aurait pas fait mieux. En espérant que pour son troisième album, elle mise sur des collaborateur·rice·s plus talentueux·ses et surtout moins débiles.
On espère : une énooooorme tournée
Après le succès retentissant de sa tournée internationale “Future Nostalgia Tour”, devenue l’une des vingt tournées les plus rentables de 2022 en 71 dates, on ne peut qu’espérer du lourd pour accompagner ce troisième album. Si la précédente tournée était une véritable célébration disco placée sous le signe du lâcher-prise et de la fête, c’était aussi l’occasion pour Dua Lipa de faire taire les rumeurs selon lesquelles elle ne savait pas danser. Du lâcher-prise, de la célébration, du sexy, du kitsch et de la légèreté : on n’espère rien de moins pour la tournée qui accompagnera ce troisième opus de Dua Lipa.
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