Du soleil au Havre, des sculptures dans des calanques et des déroutes : 5 expos à ne pas rater en août

Du soleil au Havre, des sculptures dans des calanques et des déroutes : 5 expos à ne pas rater en août

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© Germaine Richier/C. Baraja/E. Touchaleaume/Archives Galerie 54/Friche de l’Escalette

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Par Donnia Ghezlane-Lala

Publié le , modifié le

Au programme : du soleil au Havre, des sculptures dans des calanques marseillaises et des œuvres de Turner, des déroutes et un Voyage à Nantes.

Chaque mois, nous passons en revue les événements artistiques de notre beau pays, la France, afin de vous proposer la crème de la crème des expositions. Au programme : du soleil au Havre, des sculptures dans des calanques marseillaises et des œuvres de Turner, des déroutes et un Voyage à Nantes.

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Un Été Au Havre

Un Été Au Havre se poursuit avec une nouvelle programmation d’artistes invité·e·s, de nouvelles performances et de nouvelles œuvres à découvrir. Ce festival fait vibrer la métropole portuaire, le temps d’un été. Performance, événement, photographie, vidéo… Comme chaque année, la manifestation artistique invite des artistes issu·e·s de différents horizons à exposer leurs œuvres dans l’espace public.

Jusqu’au 22 septembre 2024.

“Germaine Richier, la Méditerranéenne, à la Friche de l’Escalette, à Marseille

“À Marseille, l’ancienne usine de traitement de plomb située dans la Friche de l’Escalette, à l’orée du parc national des Calanques, a été transformée en espace d’exposition abritant plusieurs œuvres d’art moderne et contemporain. Entouré des vestiges des fours et bassins encore actifs jusqu’en 1925, le lieu cherche à établir un lien sensible entre passé et présent par le biais de l’art.

La Friche de l’Escalette héberge une exposition permanente exposant des artistes comme Jean Amado, Richard Baquié, l’Atelier Baptiste & Jaïna, Héloïse Bariol, Parvine Curie, Marjolaine Dégremont, Myriam Mihindou ou encore Costa Coulentianos. Cette année, la Friche de l’Escalette accueille les sculptures anthropomorphes de l’artiste Germaine Richier, du 1er juillet au 1er septembre 2024.”

Germaine Richier, Le Coureur, 1955, Bronze (© C.Baraja/E. Touchaleaume/Archives Galerie 54/Friche de l’Escalette)

Jusqu’au 29 septembre 2024.

“Humain Autonome : Déroutes”, au MAC VAL, à Vitry-sur-Seine

“Voiture, caisse, auto, char, tacot, bagnole, tire… L’automobile est un objet paradoxal. Si d’aucuns l’adorent, d’autres la vouent aux gémonies. Elle est, à tout le moins, un symbole ambigu, cause et symptôme de bien des crises que nous traversons (économique, sociétale, climatique, philosophique…). Facilitant le déplacement des individus et des marchandises, l’exploration mais aussi la conquête, à la fois instrument de la liberté et du contrôle, son utilisation a façonné les paysages, les corps et les esprits.

Concentrant de nombreux enjeux économiques, l’auto est un non-lieu, mi-privé, mi-public, une machine à fantasmes et un objet de fétichisme, personnifiée parfois. Ses chaînes de production, ses systèmes d’exploitation, le lien avec les énergies fossiles, ses mythes, ses impensés sont ici analysés, déconstruits, repris et retournés par les artistes de l’exposition. Pour autant, il ne s’agit pas de rejeter en bloc. Mais au contraire de faire prendre conscience, de pointer certaines apories de notre monde contemporain. Cette exposition réunit une cinquantaine d’artistes de générations différentes et est accompagnée d’une publication retraçant le projet dans son ensemble.”

Jusqu’au 22 septembre 2024.

Le Voyage à Nantes

“En 81 étapes, le Voyage à Nantes présente aux curieux·ses des œuvres monumentales (et végétales) invitées au détour des rues. Des branches monumentales qui semblent crever le sol pour envahir la ville, un escalier en bois pour approcher les fleurs d’un magnolia : le Voyage à Nantes a commencé et replace, cette année, les arbres au cœur de la ville.

Yuhsin U Chang. Un Pinus pinea l’an 2252, Le Voyage à Nantes 2024. (Photo : Martin Argyroglo)

Jusqu’au 8 septembre 2024

“Turner, le sublime héritage”, au Grimaldi Forum Monaco

“Présentant un ensemble d’œuvres de premier plan dans une scénographie inédite de plus de 2 000 mètres carrés, cette exposition est une invitation à un voyage à travers les représentations sublimes du monde de Joseph Mallord William Turner, de ses paysages aux explorations élémentaires de la lumière et de l’atmosphère dont il fut précurseur et maître.

L’influence déterminante de Turner sur la peinture, et par extension son héritage, sera mise en regard dans le parcours de l’exposition, en dialogue avec une trentaine d’œuvres d’artistes modernes et contemporain·e·s majeur·e·s incluant John Akomfrah, Olafur Eliasson, Richard Long, Cornelia Parker, Katie Paterson, Mark Rothko, ou encore Jessica Warboys.

Jusqu’au 1er septembre 2024.