Le 17 mai est sorti CODE 97, Vol. 1, le premier volume de l’album 100 % Caraïbes orchestré par Dj Quick, cofondateur du label Mal Luné avec son frère Nice. On peut y retrouver des artistes tels que Meryl, Kalash, Jahyanai ou encore MALTY 2BZ. Derrière cet album en deux parties, il y a une volonté simple, celle de “mettre les artistes des Caraïbes en avant”. Le 31 mai sera dévoilée la seconde moitié de CODE 97 et en attendant, on a pu échanger avec Dj Quick autour de ce projet hautement symbolique pour lui.
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Originaire des Antilles, Dj Quick a souhaité proposer une vitrine et une rampe de lancement pour toute une scène antillaise en quête d’une meilleure représentation, jonglant entre artistes pionniers et jeunes artistes talentueux : “Pour moi, le but c’est vraiment de mettre les artistes des Caraïbes en avant ! Il y a beaucoup de talents aux Antilles et en Guyane, mais qui ont pas forcément cette même lumière en métropole, et c’est dommage”, explique Dj Quick, avant de poursuivre : “Rares sont les artistes antillais ou guyanais qui ont réussi à se faire une place en métropole, voire à l’international, à part Kalash, ou Maureen et Meryl petit à petit. Pourtant c’est pas les talents qui manquent, mais plus les infrastructures pour les aider à se développer.”
CODE 97 trottait dans la tête de Dj Quick depuis quelques années : “je savais que d’une manière ou d’une autre je le ferai un jour”, explique-t-il. C’est lors d’une discussion avec son cousin en juillet dernier, posé en Guadeloupe, que le déclic se fait : “On était posés chez ma mère, on discutait des talents présents aux Antilles et à quel point ça serait incroyable de les réunir, et j’ai dit ‘Vas-y, on y va, on lance le projet !’” Dès le lendemain, il contacte l’artiste Nono YMD et enregistre en studio, avec lui, le tout premier titre de l’album : “Nono a fait un bête de son, c’est sur une prod de Noxious, et le morceau s’appelle ‘On fly'”.
En 10 mois, le projet est bouclé. “Ça a été sport, mais on est hyper-fiers du résultat”, raconte l’artiste. En découlent 28 titres divisés principalement entre la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane, des choix d’artistes “faits avec le cœur” et que Dj Quick et son frère “écoutent” et suivent “au quotidien” (son frère lui a aussi glissé des noms). “En tout cas, c’était important pour moi de réunir des artistes qui représentaient l’esprit CODE 97, des artistes fiers de leurs origines et qui font la culture d’aujourd’hui et de demain.”
Si Dj Quick regrette un timing ayant empêché plusieurs collaborations comme avec Poplane ou encore Lé Will & Deuspi, il assure que “Ce n’est que partie remise…”. Avant de penser à la suite, il faut savoir savourer en attendant la deuxième partie de CODE 97, Vol. 1 le 31 mai : “C’est une fierté d’avoir réuni autant d’artistes, de beatmakers… Je me devais de le faire cet album-là ! À travers ce projet, j’ai dévoilé une part de moi qui me tient à cœur, et dont je suis fier”.
