On vous en parle depuis des mois. Ça y est : l’Avengers Campus, la nouvelle zone dédiée à Marvel à Disneyland Paris, va ouvrir ses portes. Située à gauche du Hollywood Studios, pas loin de la Tour de la Terreur, à l’endroit où régnaient jusque-là l’attraction Armageddon et surtout le Rock ‘n’ Roller Coaster, basé sur Aerosmith, c’est la grande nouveauté mise en avant pour célébrer les 30 ans du parc parisien.
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Ce week-end du 8, 9 et 10 juillet, à peine dix jours avant l’ouverture au grand public, Disney a permis aux journalistes de visiter cet endroit tant attendu des fans, et de tester en avant-première les attractions. On n’a clairement pas hésité. Voilà ce qu’on y a vu et appris.
Un environnement impressionnant
Déjà, il faut le dire : l’Avengers Campus est impressionnant. Impressionnant par sa grandeur, son réalisme et son sens du détail. L’idée de base est simple : Tony Stark a retrouvé cette ancienne base du SHIELD à Paris construite par son père, et en a fait le QG des Avengers (d’où la présence de l’impressionnant Quinjet à côté de l’attraction Flight Force).
Certaines structures sont donc en briques, vieillissantes, datant de l’époque de papa Stark. D’autres sont ultra-modernes. D’autres encore conjuguent un peu les deux. Ce qui donne un environnement cohérent, et qui permet de disséminer un peu partout des clins d’œil à Peggy Carter, Stark et plus encore. L’Avengers Campus est aussi le lieu où l’on conçoit les “héros de demain”.
Concrètement, on y trouve deux attractions, deux restaurants, un magasin, une zone de rencontre, un Training Center et des food trucks. Vous croisez des héros, ce qui est “normal” puisque c’est là qu’ils traînent quand ils ne sauvent pas le monde. Entre deux attractions, on croise The Wasp, Thor et Loki ou encore Doctor Strange, quand on n’est pas face à des spectacles où Black Widow affronte le Taskmaster sur le toit d’un bâtiment ou avec les Dora Milaje, les soldates de Black Panther.
Les bâtiments sont beaux et bien faits. Le Pym Kitchen, l’un des deux restaurants, est l’ancienne base de Hank Pym, qui tentait de maîtriser la faim dans le monde en agrandissant ou en rétrécissant la nourriture – ce qui donne des menus inhabituels. La Stark Factory, l’autre cantine, est la petite fierté du parc. Elle est située au sein de l’atelier des Avengers, où les héros réparent leur matériel (le Hulkbuster trône au milieu de la salle), et on mange “sur le pouce” dans ce cadre particulièrement bien foutu.
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De manière générale, ce Campus est impressionnant, rien que pour son environnement. Les décors, la lumière, la musique : tout vous plonge à l’intérieur de ce monde des Avengers. C’est fichtrement bien fait, et c’est, de loin, le land le plus immersif des deux parcs.
Voler dans l’espace aux côtés d’Iron Man et Captain Marvel
Le cœur du campus demeure l’attraction phare, l’Avengers Assemble: Flight Force. En gardant le chemin de l’ancienne attraction d’Aerosmith – comprendre que le tracé est le même –, tout a été rasé et reconstruit autour. Le chemin pour faire la queue, la structure extérieure : tout est nouveau. À commencer par Friday, la célèbre IA conçue par Tony Stark, qui nous accueille.
Les messages et l’identité visuelle (basée uniquement sur des lumières bleues et blanches sur la devanture du QG des Avengers, où se déroule l’attraction) sont uniques, construits comme une “boucle” de 24 heures. Comprendre que vous n’entendrez jamais Friday dire ou faire deux fois la même chose dans la journée. Une première pour le parc.
Dans la queue, on est face à un écran qui permet de faire passer le temps et qui raconte ce qu’il va se passer – un peu comme dans Star Tours. On voit Iron Man demandant à des Avengers de l’aider sur une mission. Seul Captain Marvel répond présent pour éliminer ces missiles Kree visant la Terre. C’est la caverne d’Ali Baba des easter eggs – le nom des fichiers, Wade Wilson (Deadpool), les appels à certains héros comme Ant-Man, qui semble bloqué à Hong Kong en référence à une attraction dans le parc asiatique… Il n’y a que ça.
(© Arthur Cios)
Une fois le briefing donné par Iron Man (dans un animatronique ahurissant de réalisme), on comprend que l’on doit voler dans un Flight Force, le véhicule conçu par Tony Stark, pour faire diversion. On embarque dans ces wagons, quand même plus agréables que les anciens. Et c’est parti pour les sensations fortes.
Le démarrage, signature de l’attraction, est toujours aussi fort, et même cohérent puisqu’il s’agit du décollage – d’où cette accélération décoiffante où l’on passe de 0 à 96 km/h en trois secondes. Puis s’enchaînent loopings, virages et chute libre. L’action se déroulant dans l’espace, l’attraction est plongée dans le noir. On voit par moments la Terre, nos héros ou des Krees. Toujours avec de l’audio dans les oreilles (ce n’est plus de la musique comme à l’époque d’Aerosmith, mais des communications entre Iron Man et Captain Marvel).
Le résultat est étonnant. Autant, à l’époque d’Aerosmith, on pouvait sentir ce qui allait arriver, autant, ici, tout est dans la surprise. Vous ne saurez pas – à part quand les héros vous demandent de dériver à gauche – où vous allez et ce qui vous attend. Même les plus malins seront bien embêtés à essayer de retrouver les sensations du Rock ‘n’ Roller Coaster tant l’habillage change l’expérience. Une future attraction phare et culte pour le parc, ça ne fait pas de doute.
Jouer à Spider-Man, la belle réussite du Campus
Notre plus grande surprise n’est pas du côté de ce grand huit. Là où l’on pouvait visiter de faux plateaux de tournage d’Armageddon se situent désormais les locaux du W.E.B., l’organisme qui permet aux jeunes talents d’avoir accès à tout le matériel qu’ils veulent pour innover et faire de la recherche. Le parrain de cette équipe n’est autre que le jeune Peter Parker, un petit génie venu tout droit du Queens.
Avec l’aide de quatre autres bambins, ce dernier a mis au point plusieurs créations. À commencer par un véhicule, le Web-Slinger, qui permet aux personnes à l’intérieur de la machine de projeter des toiles. Ça tombe bien, puisqu’une des créations de Spider-Parker, le Spider-Bot, est en train de s’auto-répliquer et d’envahir le campus. Direction la voiture à toile pour les arrêter.
(© Arthur Cios)
Cela aurait pu être moche, mal fait, mal foutu, bref, raté. Mais c’est notre coup de cœur. C’est l’attraction interactive parfaite, avec celles de Ratatouille (où l’on porte des lunettes 3D) et de Buzz l’Éclair (un jeu où il faut bien viser pour avoir un maximum de points). Assis au sein du Web-Slinger, à quatre par compartiment, on se retrouve face à des écrans où il faut viser plus vite que son ombre. Quatre séquences de jeu où une armée d’araignées robotiques vous fonce dessus si vous ne l’arrêtez pas à temps. Non seulement c’est fun et drôle, mais, en plus, en sortant, on a envie d’y retourner pour améliorer son score. Ce qui est la preuve ultime d’une réussite.
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L’Avengers Campus ouvrira ses portes le 20 juillet aux Hollywood Studios.